Photo de famille après un entretien avec le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le ministre de l’Economie Numérique et de la poste, Claude Isaac Dé, la ministre béninois de l’Economie numérique, Aurélie I. Zoumarou et l’équipe des speakers de l’ACSC ainsi que la modératrice du Panel « Africa Women 4Tech’’ (PH/DR)

Abidjan, 26-10-2018 (lepointsur.com) « La lutte contre la cybercriminalité est un enjeu majeur pour les Etats africains ».Ce sont ici, les mots du ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la poste Claude Isaac Dé, à l’ occasion de son discours solennel  pour la Conférence africaine de lutte contre la cybercriminalité (ACSC), le jeudi 25 octobre 2018.

Pour Isaac Dé en effet, vu l’avancée technologique et les menaces de cyberattaque qui planent sur l’économie numérique des Etats, il faut trouver des mesures adéquates de lutte. « Nous devons accroître nos efforts sur la protection de nos informations numériques. Car, le secteur informatique est devenu très important au regard des chiffres des données numériques dans nos différentes nations. Partant du mobile money, aux autres systèmes numériques de paiement ou de stockage, toutes ces confessions seront vaines sans confiance digitale », a soutenu le ministre Isaac Dé.

Par ailleurs, le ministre de l’Economie numérique a tenu à remercier l’initiateur de l’ACSC, Marc Coulibaly, pour son initiative. Parce que ce forum va « faire de la Côte d’Ivoire une référence contre la lutte des cybercriminelles », a indiqué Isaac Dé. Aussi, « à travers cette conférence je suis certains que des solutions seront trouvées. Et je prendrais l’encagement avec le gouvernement pour financer ces solutions qui seront trouvées », a ajouté le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la poste.

Notons qu’après son discours le ministre Isaac De a également pris part à un panel ministériel, avec ses homologues du Bénin et de la Guinée Conakry, ainsi que le directeur exécutif de Smart Africa. Les débats entre les trois personnalités a porté essentiellement sur les défis et opportunités de la transformation digitale. A l’issue des échanges, les participants ont affirmé avoir beaucoup appris de ces débats.

Georges Kouamé

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