[Affrontements entre jeunes de deux villages de Daloa] Inacceptables et intolérables
Daloa, 20-03-2023 (lepointsur.com) À Barthelemy Zouzoua Inabo : Inacceptables et intolérables, les affrontements entre les jeunes de deux villages de la commune de Daloa occasionnant des blessés, de part et d’autre. Je reviens de Boundiali et de la Bagoué. Les populations là-bas ont besoin du développement. Pas de querelles de leadership des cadres. Football, on va s’aligner pour Bouaké. Côte d’Ivoire-Comores, le 24 mars 2023 à 16 h.
“ Des jeunes des villages de Sapia, Gogoguhé et Derahouan, de la tribu Idibouo, sur l’axe Daloa-Bouaflé, s’affrontent à la machette. Course-poursuites, incendies, destruction des biens publics et privés. Des blessés. ’’
Vives tensions depuis le milieu de la semaine écoulée, dans la commune de Daloa. Des jeunes des villages de Sapia, Gogoguhé et Derahouan, de la tribu Idibouo, sur l’axe Daloa-Bouaflé, s’affrontent à la machette. Course-poursuites, incendies, destruction des biens publics et privés. Des blessés. Les forces de sécurité sont sur place, pour stopper les dérives.
Les autorités administratives ne sont pas inactives non plus. Le Secrétaire général numéro 1 de la préfecture de Daloa a reçu les présidents de jeunes et les chefs des villages le dimanche 19 mars 2023 pour appeler à l’apaisement et surtout, placer chacun devant ses responsabilités.
“ Le plus urgent actuellement, l’arrêt des violences, le retour au calme, la reprise des activités avec le concours de tous.tes. Pour le reste, la Justice fera son travail. ’’
Les enquêtes permettront de déterminer les causes exactes à la base des affrontements entre les jeunes des villages voisins. Le plus urgent actuellement, l’arrêt des violences, le retour au calme, la reprise des activités avec le concours de tous.tes. Pour le reste, la Justice fera son travail.
Retour de la Bagoué. Retour de Boundiali. Là-bas, pas de violences physiques. Des dissensions entre des cadres. Guerre de leadership. Et pourtant, la mutualisation des efforts et des intelligences des fils et filles de la région peuvent accompagner les efforts de l’Etat sur le chemin du développement.
“ Dans la ville de Boundiali, l’observateur note des progrès fulgurants au niveau des infrastructures de base. ’’
Une chose est claire, la nature ne fait pas de cadeau à la contrée. Mais c’est notable, le long de la voie qui relie le chef-lieu du département, Boundiali à la ville frontalière, Tengréla, le béton coule. Des maisons sortent de terre, faisant la concurrence aux cases anciennes. Les plantations d’anacarde meublent le décor. Des femmes affrontent le soleil ardent pour exercer leurs activités. Ça bouge dans la région mais les cadres peuvent mieux faire s’ils la jouent collectives.
Dans la ville de Boundiali, l’observateur note des progrès fulgurants au niveau des infrastructures de base. « Boundiali prend véritablement ses attributs de chef-lieu de région », dit un cadre.
Avec l’installation des principales banques, les fonctionnaires du département font leurs opérations « à domicile ». Question de sécurité et de présence effective aux postes.
“ Tout ici, est dans l’approche, dans le rapport aux populations et la passion au service de la communauté. Dans l’identification claire, des besoins des citoyens. ’’
Les chantiers poussent dans la ville grâce à l’engagement des autorités municipales. La proximité de celle que ses administrés appellent « la Capitaine », quasi-fusionnelle avec les populations, implique chacun dans le développement de la ville. Un quartier résidentiel se dessine à Boundiali avec des villas cossues, protégées par des clôtures hautes.
Tout ici, est dans l’approche, dans le rapport aux populations et la passion au service de la communauté. Dans l’identification claire, des besoins des citoyens.
“ Allons à Bouaké pour le premier match des Eléphants dans le nouveau stade de la Paix. Rien que ça, cela vaut le déplacement. ’’
Préparons-nous pour la capitale du Gbêkê. Une autre passion à vivre. Un temple à découvrir. Allons à Bouaké pour le premier match des Eléphants dans le nouveau stade de la Paix. Rien que ça, cela vaut le déplacement. Puis, revoir les Ivoiriens après leur dernière sortie face au Burkina Faso de mauvais goût, en amical, à Marrakech le 16 novembre 2022 et la compétitivité de l’équipe à 10 mois de la CAN 2023.
Le sélectionneur national doit par ailleurs expliquer les raisons de la convocation de tel ou tel joueur et la non-convocation de tel ou tel autre, sa démarche, sa logique.
“ Comme quoi, tomber, chuter n’est pas un problème. C’est ne pas être capable de se relever qui est un drame ! ’’
Terminons en saluant la performance des Jaune et Noir. Ils vont goûter au plaisir des quarts de finale de la coupe CAF. Un bon point pour le football ivoirien. L’Asec Mimosas a su relever la tête après un début pour le moins difficile. Comme quoi, tomber, chuter n’est pas un problème. C’est ne pas être capable de se relever qui est un drame !