Abidjan, le 25-9-15 (lepointsur.com)-Dans une déclaration du 23 juin 2015, signée du Secrétaire général par intérim, Firmin Krékré dont lepointsur.com a reçu copie le Front Populaire Ivoirien (FPI) version Affi N’Guessan, demande, « avec insistance », au gouvernement de la République de Côte d’Ivoire de tout mettre en œuvre pour le retour sécurisé et dans la dignité de tous les exilés ivoiriens.

En effet, le 20 juin 2015, les Nations-Unies et le monde ont commémoré la journée internationale en faveur des réfugiés. Cette journée vise à faire connaître leur situation particulière et l’urgence dans laquelle se trouvent 43,7 millions de réfugiés dont environ 25 000 Ivoiriens qui, en raison de la crise post-électorale de 2010, ont dû tout laisser derrière eux pour se retrouver projetés dans un avenir incertain en milieu étranger.

Pour le Fpi, « ces réfugiés ivoiriens, en majorité des militants du FPI et des  « pro-Gbagbo », hésitent à rentrer chez eux, en raison notamment de l’insécurité qui y règne, des expropriations dont ils ont été les victimes, de la justice des vainqueurs qu’ils craignent et d’un avenir politique incertain ».

 « Depuis sa sortie de prison, en août 2013, le président du FPI, Pascal Affi Nguessan fait du retour sécurisé des réfugiés en Côte d’Ivoire un de ses chevaux de bataille. Grâce à sa persévérance et au dialogue politique qu’il a engagé avec le pouvoir, il a obtenu quelques succès matérialisés par le retour sécurisé de plusieurs cadres FPI. Cependant, ces succès sont insignifiants au regard du nombre de nos compatriotes qui sont encore en exil » indique Firmin Krékré au nom de la Constitution  ivoirienne, qui stipule en son article 12 qu’aucun Ivoirien ne doit être contraint à l’exil.

Kpan Charles

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