Affaire Touré Kadidiatou/ Sans détour, tout sur « Kady Touré dit Kady Wêrê-Wêrê »
Dans la 3ème partie et supposée être la dernière du dossier sur dame Touré Kadidiatou, nous nous réservons le droit de revenir sur ses frasques au regard de l’évolution de la situation. Car à la parution de chaque article, cette dernière n’a cessé de proférer des menaces à notre endroit avec son corollaire de sms orduriers. Dans le dernier en date, dame Touré nous fait comprendre qu’elle a le soutien inconditionnel de « ses patrons » qui qualifient le journal d’être dénudé de bon sens. Non, sans ajouter qu’au terme de la série d’articles que nous avons initiés, elle sortirait des articles en dessous de la ceinture de personnes qu’elle prétend être nos maîtres à penser.
Pour notre part, notre journal se veut un organe d’éthique qui informe sans descendre dans la boue. Les faits sont-là, implacables. Nous avons reçu le témoignage d’une personne qui est prête à assumer, mais nous taisons le nom pour l’heure. Nous appellerons cette personne sous les initiales de C.B.
Pour les faits, Dame Touré Kady lui aurait volé son passeport dans des conditions que les deux savent. Ce cadre, bien connu sur la place a dû porter plainte à Paris puisque les faits se sont passés en France. Aujourd’hui, si dame Kady Touré conteste nous sommes prêts à aller au tribunal de la dite instance pour avoir les minutes et produire au public, car crédibilité pour crédibilité on verra si lepointsur avance des choses inexactes.
Cette affaire, rappelons-le a été l’objet d’une plainte à Paris. C’est le lieu de rappeler que notre souci c’est non seulement de dénoncer, mais aussi de présenter le vrai visage de cette dame dont le manque d’humilité se dispute au mépris vis-à-vis de ses prochains.
Par ailleurs, nous tenons à lui préciser que le site reste ouvert à son droit de réponse qui est de son droit et que les menaces qu’elle ne cesse de proférer à la rédaction ne permettront pas de la disculper, mais plutôt confirmer le bien fondé de nos investigations.
Elle veut descendre en dessous de la ceinture de certaines personnes qu’elle croit être notre maitre à penser, elle se trompe. En conséquence, nous avons du répondant la concernant. Même si elle est la toute puissante protocole d’Etat, elle ne devrait pas être amnésique, car à Paris elle fut une grande diva de la nuit et des jeux de la nuit. Nous en restons là pour l’heure.
Exploitation de l’homme par l’homme à l’aéroport FHB
Il faut préciser que selon certaines indiscrétions, de nombreux jeunes, surtout les bagagistes seraient exploités abusivement à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët, (Abidjan-Côte d’Ivoire). Et pour cause. Ces jeunes ne seraient pas assurés encore moins, être détenteur d’un contrat de travail. Cette situation de non droit, d’illégalité, rend corvéables et fragiles, au plan social, ces bagagistes.
Des sources concordantes révèlent qu’en décembre 2012, Touré Kadidiatou aurait renvoyé l’un des jeunes, chef d’une équipe de contractuels, parce que ce dernier aurait rémunéré ses collaborateurs qui lui réclamaient leur dû pour le travail qu’ils ont fait.
A.C, ce sont les initiales de son nom que nous avons rencontré est passé par des hommes de Dieu, de hautes personnalités pour demander à sa patronne. Rien ni fit. Parce que cette dernière « ayant opposé un refus catégorique ».
Silence radio à la direction du protocole d’Etat de la présidence de la République
La direction du protocole d’Etat, bien que logée à la Présidence de la République, dépend hiérarchiquement du ministère des Affaires Etrangères. Nos enquêtes ont piétiné à ce niveau au motif que la rétention de l’information est monnaie courante auprès des hauts fonctionnaires de ces lieux, secret d’Etat oblige, peut-être. Font-ils exception au droit à l’information d’intérêt public ?
Toutefois, pour éviter des interprétations diverses et surtout pour mieux élucider certaines zones d’ombre, nous avons joint, par téléphone, le directeur du protocole de la Présidence de la République de Côte d’Ivoire. Les réponses à nos préoccupations concernant les accusations portées contre dame Touré Kadidiatou par les bagagistes et d’autres personnes de son entourage étaient loin de la courtoisie que nous attendions de ce haut responsable : « Monsieur, ça c’est votre problème. Cette dame ne serait pas là si elle n’avait pas les qualifications et des diplômes requis. Chacun cherche à avancer pas à se créer des problèmes en touchant à des fétiches et puis, nous sommes quand même dans un Etat de droit. Donc, adressez-vous ailleurs pour mener vos enquêtes, ne venez pas nous créer des problèmes! On en a assez déjà ici», a coupé notre interlocuteur au bout du fil avant de nous raccrocher au nez.
Nonobstant, notre source proche de la direction du protocole de la Présidence de la République, n’a eu d’autres mots que ce qui suit : « On sait que votre métier est difficile, c’est pour ces raisons que certains chefs d’Etat vont directement dans le panneau et après ils regrettent quand c’est trop tard. Au moins vous avez osé et je vous encourage(…)
Chacun à son niveau, doit servir ce pays avec intégrité et loyauté, et non pas en couvrant des individus dont la sincérité des titres, diplômes et qualifications est mise en doute. Les médias, un bon et un vrai média, dans une démocratie, ne saurait se contenter des affirmations d’une partie ou de la part de vérité de cette partie, il faut celle de la version officielle des décideurs, des gouvernants et de l’Etat, » a soutenu notre source qui a voulu bien nous aider en nous appuyant auprès du protocole d’Etat.
« Pour notre part, au nom de la transparence, du droit à l’information d’intérêt public, le chef du protocole devrait au moins attester, par des écrits et des traces crédibles, que dame Kadidiatou Touré a eu un parcours, concernant les diplômes qui lui ont valu d’obtenir des postes stratégiques. C’est peut-être le rattrapage ou la récompense des services rendus à un décideur de la présidence. Permettez-nous de douter , des attestations professionnelles, et des mérites qu’elle a eu pour être là où elle est et surtout au cœur et au centre du système du protocole d’Etat. Mais, bon mettons cela sur le compte qualifié de « rattrapage » sinon il y a mieux qu’on aurait pu prendre pour « rattraper » à notre avis. Au point d’être la « responsable », du salon présidentiel de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny.
Votre seul but, je le sais, et c’est pour cela que je vous aide, c’est de faire en sorte que ni le tribalisme, ni le népotisme, encore moins des médiocres puissent être à des postes stratégiques de l’Etat de Côte d’Ivoire. Et que seuls les plus méritants, les plus brillants y parviennent par la force de leur intelligence et l’exemplarité du travail accompli. Ces postes doivent être occupés par des compétents et non des complaisants par affinité », a regretté notre source proche du protocole d’Etat de la présidence.
Et de poursuivre : « Quand aujourd’hui, le Président de la République parle de réunifier le parti du père fondateur pour en faire qu’un seul, croyez-vous que le RHDP et même le Président Bédié accepterait d’unir son parti avec des médiocre qui ne sont là que parce qu’ils ont rendu des « services » au Golf. Laissons certaines imaginations vagabonder« .
Pour notre part, nous avons décidé d’ouvrir les yeux sur ce genre de personnalités et comportements emprunts de médiocrité et d’insuffisances.
A bas la complaisance
Le Président de la République, Alassane Ouattara a fait du mérite et de la non-discrimination son programme de gouvernement, au soir de son investiture, le 11 mai 2011, en prononçant ceci : « Soyons humbles dans l’exercice de nos fonctions et de nos mandats. Non sans ajouter ce qui suit : « Au tribunal, à la justice, le juge doit donner tort à celui qui a tort et donner raison à celui qui a raison. Il n’y’aura pas d’impunité en Côte d’Ivoire avec moi et personne n’est au-dessus de la loi.»
Cet article s’inscrit dans cette volonté du chef de l’Etat. Et répond au souci de booster l’application du programme de gouvernement du Président de la République, Alassane Ouattara. Autant dire qu’elle n’est dirigée vers une quelconque ethnie, encore moins vers des individus ; mais, donner la place qu’il faut à la personne qui la mérite.
Par D.A.K.S. (Diarrassouba Abdoul Khader Stéphane)
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