CIV-lepointsur.com (Abidjan, 7-3-2016) Tous ceux qui avaient prédit la foudre sur le Président de l’Assemblée Nationale dès la moindre sortie de la Côte d’Ivoire, parce que pesant sur lui un mandat d’arrêt international émis par le Burkina Faso, ont vite fait de déchanter, depuis que Guillaume Kigbafory Soro a représenté son pays au Gabon dans le cadre de la 8^e Conférence des Présidents d’Assemblées et de sections de la Région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie ou APF du 2 au 5 mars 2016.

Les prédictions de mauvais augure, avec à la clef, l’activation tous azimuts d’Interpol, en vue de l’arrestation du N°2 du pouvoir ivoirien, se sont soldé par un non-lieu. Au contraire, à travers la personne du Président de l’Assemblée Nationale, c’est la Côte d’Ivoire toute entière qui a été honorée par les autorités gabonaises. Un honneur matérialisé par le chaleureux accueil que lui ont réservé les parlementaires de ce pays, avec à leur tête, Guy Nouba Ndama, l’homologue du PAN.

Mieux, en marge des travaux de la 8^e Conférence de l’APF, Guillaume Kigbafory Soro a été reçu en audience particulière par le Président Ali Bongo pendant une heure d’horloge. Le premier qui était porteur d’un message du Président Ouattara, a également échangé avec le Chef d’Etat gabonais sur les sujets d’intérêt de l’Afrique.

Comme il fallait s’y attendre, le PAN est rentré au pays sans être inquiété par la moindre procédure d’arrestation contre sa personne. Un message clair à l’endroit de tous les pourfendeurs de la Côte d’Ivoire, leur rappelant que ce pays compte encore dans le concert des nations. Et ce ne sont pas de petites menaces, comme c’est le cas des mandats d’arrêts du Burkina Faso qui, d’ailleurs se fondent sur des preuves peu tangibles, qui pourraient ébranler ses dirigeants.

Idrissa Konaté

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