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Affaire ‘’Mandat d’arrêt émis par le Burkina contre Soro’’ : Le Président Kaboré opte pour la voie diplomatique #Justice


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 7-6-2016) Le Burkina Faso a décidé de renoncer à ses poursuites contre le Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire pour sa présumée implication dans le putsch manqué de septembre 2015 mené par le Général Gilbert Diendéré. Une décision qui met en avant la volonté exprimée du Président Roch Marc Christian Kaboré de préserver les liens séculaires entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

L’on se souvient à ce sujet que le chef de l’Etat burkinabé avait promis de régler le dossier Soro par la voie diplomatique. Un choix qui avait soulevé le courroux des différents syndicats du ministère de la Justice, d’autant que cette affaire avait entraîné la mutation de trois magistrats, deux juges d’instruction et l’ex-commissaire du gouvernement.

Bien entendu, la décision du Président Kaboré faisait suite à un mandat d’arrêt émis le 8 janvier 2016 par la justice militaire du Burkina Faso contre le Président de l’Assemblée Nationale ivoirienne. Il n’en fallait pas plus pour que la Cour de cassation annule ledit mandat, évoquant un vice de forme.

Faut-il le rappeler, l’incident diplomatique entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso est la conséquence d’une enquête diligentée par la justice militaire burkinabé sur l’enregistrement d’une prétendue conversation téléphonique entre Guillaume Kigbafory Soro et Djibril Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso. Dans celle-ci, en effet, les deux hommes évoquaient le putsch en préparation.

Toute chose que le Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire et l’ancien chef de la diplomatie burkinabé ont réfutée en bloc, parlant plutôt d’un grossier montage.

Idrissa Konaté

 

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