Economie

Affaire détournement dans la filière coton-anacarde/ Yves Yao Kouamé, juge et partie ? #anacardecoton


Yves Yao Kouamé, Secrétaire général de la haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG).Ph.Dr

Yves Yao Kouamé, Secrétaire général de la haute autorité pour la bonne gouvernance (H ABG).Ph.Dr

Abidjan, 01-1er-16 (lepointsur.com)- L’affaire a défrayé la chronique dans les différents tabloïdes ivoiriens. Malamine Sanogo et son adjoint Mamadou Berté, tous deux alors respectivement Directeur général et Directeur général adjoint de la filière coton-anacarde ont été suspendus de leurs fonctions suite à une affaire de détournement. Si l’opinion nationale et internationale a vite fait de s’émouvoir de cette malheureuse et détestable situation, il n’en demeure pas moins que quelques zones d’ombres restent tout de même à éclairer.

Notamment, en ce qui concerne Yves Yao Kouamé, Secrétaire général de la haute autorité pour la bonne gouvernance (H    ABG), alias Nanan Anzankpin que la Lette du Continent a épinglé dans l’une de ses parutions. Avec un titre pour le moins évocateur : « Côte d’Ivoire Yves Yao Kouamé s’épanouit –trop- dans la filière anacarde » , l’auteur de l’article indique que l’homme gère «  parallèlement » son entreprise de négoce et de transformation des produits agricoles K-produits agricoles K-Agro Industrie (société spécialisée dans la noix de cajou). Qui en dépit ses fortes activités – elle est l’une des fournisseurs de la société de négociants en produits agricoles de Mariam Sylla, épouse de Mamadou Berté, le DGA du Conseil du  coton et de l’anacarde – n’a déclaré qu’un faible chiffre d’affaires en 2015 : 25 millions de F Cfa soit 38.000 euros. Toute chose qui fait de lui à, la fois, juge et partie.

Dans la mesure où il ne peut pas siéger à la HABG, être lui-même sociétaire de la filière coton-anacarde et procéder à son audit. Cette affaire de soupçon de détournement date de janvier 2014 à novembre 2015. L’anacarde dont la Côte d’Ivoire est le premier exportateur mondial avec 625.000 tonnes en 2015, a rapporté cette année-là 337 milliards de francs CFA (514 millions d’euro).

Source : La Gazette

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