CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 21-4-2016) Quand est-ce que prendra fin le calvaire des populations d’Adzopé ? Telle est la question qui revient lorsqu’il s’agit de leur sécurité et celle de leurs biens. D’autant que les interventions intempestives de certaines autorités empêchent les forces de l’ordre de traquer efficacement tous les malfrats, auteurs des sales temps causés aux populations de cette ville.

De sources dignes de foi, interpellés par les agents des forces de l’ordre, dans le cadre d’une opération de sécurisation suite à de nombreuses plaintes eu égard à des cas d’agressions et de vols à mains armées, des suspects ont été relâchés suite à des appels anonymes. Evidemment, à ce rythme, il va s’en dire que la fin de la sécurité dans le chef-lieu de la région de la Mé et ses environs n’est pas pour demain.

Mieux, l’insécurité y a atteint un niveau jamais égalé, avec à la clef, des cas répétés de braquage et de vols à mains armées par des individus bien connus dans la cité. Malheureusement, pour éviter d’être la cible des agresseurs bénéficiant du soutien de certaines autorités, les populations d’Adzopé ont rompu les amarres de la coopération avec la police et la gendarmerie.

Désespérées et ne sachant à quel saint se vouer, celles-ci s’en sont remises au Dr Atsé N’Dé Zepp, maire de la commune d’Adzopé. Qui, à son tour, a décidé de porter les douleurs silencieuses de ses administrés à qui de droit. En tout état de cause, les populations du chef-lieu de la région de la Mé ont besoin d’une thérapie de choc pour mettre fin aux cas d’agressions et de vols qui croissent dans la ville.

Idrissa Konaté

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