À Daloa, du 24 au 26 juillet 2025, la 8ᵉ édition des Journées des Communautés Africaines a rassemblé des centaines de participants autour de la paix, de la diversité et de l’intégration, en appelant à des élections sans violence.

Daloa, le 27 juillet 2025 (lepointsur.com) Du 24 au 26 juillet 2025, la ville de Daloa, dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire, a accueilli la 8ᵉ édition des Journées des Communautés Africaines. Organisé par le Bureau Ivoirien pour la Promotion de l’Intégration Africaine (BIPIA), cet événement panafricain s’est tenu sous le haut patronage de M. Adama Dosso, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur.

Cette édition s’est distinguée par son thème central, d’une brûlante actualité en contexte pré-électoral : « La contribution des communautés africaines pour des élections sans violence ». Un sujet abordé avec sérieux dans une ambiance néanmoins festive, où les peuples africains, rassemblés à Daloa, ont conjugué culture et engagement citoyen.

Durant trois jours, les rues de Daloa ont vibré aux rythmes des danses folkloriques, des compétitions de maracana et de lutte traditionnelle, sans oublier des actions de solidarité comme le don de sang. Cette diversité d’activités a servi de toile de fond à un message clair : promouvoir une intégration africaine vivante et pacifique.

Une citation emblématique du penseur Cheikh Anta Diop a résonné comme un fil rouge tout au long de la rencontre :
« Il ne s’agit pas de se défaire de nos identités, mais de construire une identité commune à partir de nos diversités. »

Les leaders communautaires présents ont salué la politique d’ouverture des autorités ivoiriennes et ont pris des engagements concrets : rejeter les discours haineux, encourager la médiation en période électorale, promouvoir la paix et soutenir les institutions républicaines.

Au-delà de la fête, Daloa s’est ainsi affirmée comme un laboratoire de l’unité africaine, prouvant que l’intégration ne se construit pas uniquement à travers les discours politiques ou les grands sommets, mais aussi à la base, dans les villes et les communautés.

En rappelant que l’unité des cœurs précède celle des institutions, les Journées des Communautés Africaines de 2025 ont marqué un pas important vers un panafricanisme inclusif et tourné vers l’avenir.

Médard KOFFI

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