Culture

[60 ans des Assemblées Annuelles de la BAD à Abidjan] L’Art ivoirien à l’honneur avec le Prophète de la Peinture


Découvrez comment Yapo Ayéa René, alias « Le Prophète de la Peinture », sublime l’art ivoirien à l’Assemblée annuelle 2025 de la Banque africaine de développement au Sofitel Abidjan, à travers une exposition riche en symboles culturels et spirituels.

Abidjan, le 29 mai 2025 (lepointsur.com) L’art ivoirien rayonne aux Assemblées annuelles 2025 de la Banque africaine de développement (BAD), qui se tiennent du 26 au 30 mai au Sofitel Hôtel Ivoire, à Abidjan. Cette année, une initiative culturelle d’envergure met en lumière la richesse artistique locale grâce à la participation exceptionnelle de Yapo Ayéa René, plus connu sous le pseudonyme « Le Prophète de la Peinture ». Originaire d’Adzopé, dans la région de la Mé, cet artiste charismatique et ambassadeur de la culture ivoirienne expose plus d’une vingtaine d’œuvres, mêlant les styles naïf, abstrait et semi-figuratif.

Sous le thème « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement », les Assemblées annuelles 2025 de la BAD ne se limitent pas aux débats économiques. Elles célèbrent également le patrimoine culturel africain, incarné ici par Yapo Ayéa René. Sa présence marque une première participation à cet événement majeur, où son art devient un pont entre tradition et modernité.

Parmi les pièces phares de l’exposition figurent « Maman Africa » et « Gbekanian1 ». « Maman Africa » symbolise l’Afrique comme source originelle de l’humanité. L’œuvre représente quatre enfants, chacun incarnant une race différente — rouge, jaune, blanche et noire — pour souligner l’universalité des origines africaines. Cette peinture illustre l’Afrique comme la mère nourricière du monde.

Quant à « Gbekanian1 », elle évoque une danse traditionnelle sacrée exclusivement réservée aux femmes dans la région de la Mé. Dansée autour de minuit avec un pilon, cette danse rituelle avait pour vocation de protéger la communauté contre les malheurs et épidémies. Aujourd’hui, elle perdure comme un symbole d’harmonie et de bénédictions, perpétuant un lien spirituel fort avec le passé.

À travers cette exposition, Yapo Ayéa René invite les participants aux Assemblées annuelles de la BAD à découvrir la richesse culturelle ivoirienne et à reconnaître le rôle fondamental de l’art dans le développement et l’identité africaine. Son œuvre, à la fois ancrée dans la tradition et résolument contemporaine, incarne la vitalité et la diversité du patrimoine africain.

Médard KOFFI 

Commentaires

commentaires


Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.