[5e édition de Africa Hosto forum] Les participants édifiés sur la santé communautaire en Côte d’Ivoire

Abidjan, 24-04-2021 (lepointsur.com) Ce vendredi 23 avril 2021 s’achevait la 5^e édition de l’Africa Hosto Forum, à Abidjan-Plateau. Débutée jeudi 22 avril dernier autour du thème « La gestion des déchets biomédicaux en Afrique : Enjeux et perspectives », cette édition a été marquée par des panels et des conférences de haut niveau, animés par des responsables du domaine de la santé de Côte d’Ivoire, dont M. Toussaint Epékou.

Secrétaire général à la Formation sanitaire urbaine à base communautaire Ouassakara-Attié (FSUCOM Ouassakara-Attié), M. Toussaint a eu la lourde tâche d’animer une conférence sur “les atouts et les perspectives de la santé communautaire en Côte d’Ivoire’’. Avec aisance et éloquence, le représentant du président du Conseil d’administration de la FSUCOM Ouassakara-Attié, Ouattara Clément, a brillamment édifié les participations sur la particularité et le rôle des Formation sanitaire urbaine à base communautaire. Pendant une vingtaine de minutes, il a su expliqué avec des termes clairs ce que sont les Etablissements sanitaires communautaires (Escom).

« Pour connaître les atouts et les perspectives de la santé communautaire en Côte d’Ivoire, il faut d’abord savoir ce que sont les Escom. Les Escom sont un dispositif d’urbanité sociale innovante, pensée il y a de cela une trentaine d’année pour ce qui est de la Côte d’Ivoire avec le premier établissement qui est celui de Yopougon-Toits Rouge. Aussi, c’est un dispositif qui est à mi-cheval entre des prestations de service public, délivrées par les services de l’Etat et les prestations de service privé, délivrées par des services marchands qu’on appelle communément des cliques », a expliqué le secrétaire général de la Formation sanitaire urbaine à base communautaire Ouassakara-Attié.

Poursuivant, notre conférencier du jour a indiqué que les Etablissements sanitaires communautaires, sont liés à l’Etat par des conventions de cession de service public en matière de santé et gérés par une association de riverains et d’usagers qui, conduisent les opérations d’administration, de management, de la vision et des stratégies de réalisation.

« En matière d’atouts, il faut voir dans les Escom des alliés stratégiques majeurs de l’Etat de Côte d’Ivoire en matière de santé publique (…) Nos établissements permettent aujourd’hui à la population d’Abidjan d’accéder à des soins de santé à moindre coût. Les Escom couvrent pratiquement 80% des activités de premiers contacts uniquement sur le territoire d’Abidjan », a fait savoir Toussaint Epékou.

Persuadé du rôle prépondérant que jouent les Etablissement sanitaire communautaires dans le système de santé en Côte d’Ivoire, le secrétaire à la Confédération nationale des établissements sanitaires communautaires (Cnaescom), a également souligné qu’il y a une dynamique de fédération des activités des Escom. « Nous voulons aussi créer un espace commun de partage de projets communs pour l’ensembles de nos structures. Donc aujourd’hui, le vrai défi c’est la mutualisation de nos efforts et notre capacité à nous projeter ensemble non pas en tant qu’entité singulière, mais en tant qu’entité collective », a-t-il souligné.

A l’issue de sa conférence, le représentant du numéro 1 de la FSUCOM Ouassakara-Attié s’est prêté aux différentes questions et préoccupations des participants. Il s’est fait fort d’apporter des éclairages sur les zones d’ombres en ce qui concerne la santé communautaire en Côte d’Ivoire.

Toussaint Epékou a, par ailleurs, dit toute sa joie d’avoir participé, deux jours durant, à la 5^e édition de l’Africa hosto forum. Selon lui, l’organisation de ce forum est une initiative heureuse qui permet à des acteurs endogènes du milieu de la santé de se retrouver, de se côtoyés sur des thématiques, et de tracer des chemins si possibles collectifs pour l’amélioration de la santé en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il a tenu à saluer les organisateurs de ce cadre de réflexion sur la santé.

Georges Kouamé