A moins d’un an de la présidentielle : L’Honorable Zadi Domené Daniel propose d’amender l’article 35 de la Constitution
A moins d’un an de l’élection présidentielle, le débat sur la Constitution, principalement sur l’article 35 qui, en son temps, avait fait couler assez d’encre et de salive, a refait surface de plus belle. Cette fois-ci, le débat sur la question a été porté devant les projecteurs par un élu de la nation.
Au cours d’une conférence de presse qu’il a récemment animée dans les locaux de l’Assemblée nationale, l’Honoble Zadi Domené Daniel a donné les raisons de l’évocation de ce sujet brûlant. « La Constitution ivoirienne contient des articles confligènes, notamment, l’article 35 qui porte des germes de division », a-t-il indiqué.
Puis d’insister sur la nécessité d’extirper de la Constitution, tout ce qui peut nuire au bon déroulement des élections prochaines. D’autant que pour lui, « cette disposition constitutionnelle a fait plus de tort au pays ».
A juste titre, l’élu de la nation a proposé l’amendement de cet article. « Pour éviter ce qui nous est arrivé en 2010, je vais introduire un amendement de l’article à la prochaine session parlementaire », a-t-il indiqué. Dans la foulée, il a salué les qualités de « démocrate et d’homme de valeur » du Président Alassane Ouattara qui, selon lui, est en train d’opérer une transformation profonde de la Côte d’Ivoire.
Toute chose qui l’a amené à marquer un soutien franc à l’appel de Daoukro, car pour lui, Alassane Ouattara reste « le meilleur cheval pour conduire la Côte d’Ivoire vers le développement ».
« Pensez-vous que M.Bédié qui a appris la sagesse aux côtés du plus grand Sage d’Afrique, feu le Président Houphouët-Boigny et qui est rentré en lui-même pour ressortir avec l’Appel de Daoukro, l’a fait de façon fortuite ? Non, il a réfléchi, pensé et déduit que c’est ADO qu’il nous faut encore », a martelé le député de Fresco.
En outre, le parlementaire propose d’introduire un amendement de la loi sur la suppléance des députés. « Cette loi est injuste et réduit le député suppléant à un simple faire-valoir. Ce n’est pas normal », s’est-il offusqué. Sans oublier d’apporter son soutien au comité ad ‘hoc des députés suppléants mis en place pour travailler sur la question.
Idrissa Konaté
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