Zone Franc Cfa/Meilleur ministère de l’Economie et des finances : La Côte d’Ivoire sur la plus haute marche #KabaNialé

CIV-lepointsur.com (Abidjan, 4-1-2016) Selon un rapport de l’institut panafricain Imani Center basé au Ghana, en partenariat avec Financial Afrik, le ministère de l’Economie et des finances de la Côte d’Ivoire est le meilleur de la zone Fcfa. Ce département ministériel doit ce titre à une performance économique de 74%, nettement au-dessus des autres pays.

La Côte d’Ivoire, meilleure élève de la zone Franc Cfa

Kaba Nialé, ministre auprès du Premier-ministre chargée de l’Economie et des finances.

Ainsi, selon le rapport Imani Center, la Côte d’Ivoire arrive largement en tête suivie du Sénégal et du Tchad, à l’issue d’un passage des 14 ministères de l’Economie et des finances ayant en partage le Cfa, au scanner des économistes et experts de l’institut. Le faisant, ceux-ci ont pris en compte les conditions macroéconomiques. Notamment, la croissance économique, les taux d’emploi et de chômage, l’inflation et d’autres indicateurs qui s’intègrent pour donner l’African Performance Index (API), outil d’analyse assez précis qui donne une idée de l’ensemble.

Le document précise que ce résultat est dû à une distinction au niveau du cadre institutionnel où le corpus chargé de la politique économique et financière totalise 90%. Cette performance est imputable à une vision économique clairement articulée et communiquée, notamment par le ministère auprès du Premier-ministre chargé du budget de la Côte d’Ivoire.

Quant au Sénégal, il doit sa seconde place à un mix au niveau des trois dimensions avec 60% au niveau du cadre institutionnel, 30% au niveau de la gouvernance fiscale et une influence de 67% des facteurs endogènes. Le Tchad justifie sa troisième place dans le classement par le poids des facteurs endogènes qui cumulent à 93%.

Les Ministères de l’Economie et des Finances de la République du Congo, de la Guinée-Bissau et de la Guinée équatoriale occupent les dernières places en raison de l’opacité dans la gestion publique, du mauvais climat économique et surtout d’un cadre institutionnel de pauvre qualité.

Idrissa Konaté