La Mutuelle de Développement de Sahabo « Eboyokoun « , a tenu une rencontre avec le corps enseignant du groupe scolaire de Sahabo, village de la commune de Yamoussoukro à environ 10 kilomètres sur l’axe routier Yamoussoukro-Bouaflé le 24 Novembre dernier.

L’Objectif de cette rencontre était de s’enquérir des conditions de travail des élèves et des enseignants en vue de l’élaboration d’un plan d’appui.

La Mutuelle représentée par son secrétaire général François N’guessan ,avant de donner la parole aux enseignants a salué le courage et la détermination de ceux-ci dans l’accomplissement de leur mission.« Je n’ai que des mots d’encouragement à votre égard. Après la visite de l’école que j’ai effectué ce matin, je me rends compte que votre courage et votre détermination sont à saluer… » a-t-il affirmé.

Le corps enseignant conduit par messieurs Prosper Ebrin et Raphael Kouadio respectivement directeur des écoles 1 et 2 du village s’est dit honoré par cette visite qui est la première depuis la création de l’école de Sahabo en 1980.

« Vous avez constaté vous-même les conditions difficiles dans lesquelles nous travaillons. Nous ne finirons pas d’égrener le chapelet de doléances que nous avons. Nous appelons tous les cadres, fils et filles du village au secours » a affirmé Raphael Kouadio.

Pour renchérir, Prosper Ebrin d’ajouter « Notre groupe scolaire n’existe que de nom. Il nous reste que sept (7) classes après que le feu de brousse a dévasté la huitième faite en paille. Les salles et les bureaux existants sont dans un état de délabrement très avancé et sans électricité (…) effectifs pléthoriques.SG, nos regards sont tournés vers vous »

Rappelons-le, le ministre de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique, Kandia Camara a été approchée par le Secrétaire Général de la mutuelle lors de l’inauguration du pipeline reliant Abidjan à la Gestoci de Yamoussoukro. Sur son instruction, une délégation composée de la Mutuelle, de la chefferie, du Coges, d’enseignants et de la jeunesse a rencontré le Directeur Régional de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique (DRENET) de Yamoussoukro. À la sortie de cette rencontre, celui-ci a promis de transmettre le rapport au ministère afin de donner une suite favorable. Quelques mois plus tard, deux bâtiments sont à moitié sortis de terre. Est-ce un appui de la mairie, du ministère ou le fruit du Programme Présidentiel d’Urgence (PPU) ? La provenance de l’appui, est juste une interrogation mais le réel problème reste l’achèvement de ces bâtiments qui semblent être perdus dans les broussailles.  Notons que les travaux sont interrompus depuis plus de six (6) mois

Une correspondance particulière de François M’BRA II

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