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[Voix de la diaspora ghanéenne] Nana Abrafi Koto plaide pour les droits des expatriés en Côte d’Ivoire


Abidjan, le 24 janvier 2025 (lepointsur.com) En marge de la Visite du président de l’Assemblée Nationale du Ghana, M. Hon Alban S.K Bagbin, en Côte d’Ivoire, présent à l’ouverture solennelle de la première session ordinaire 2025, de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, le président de l’Assemblée nationale du Ghana a au lendemain de sa visite rencontré la communauté Ghanéenne vivante en Côte d’Ivoire, ce mardi 21 janvier 2025, au Palais de la culture de Treichville.

Cette rencontre s’est tenue en présence du corps diplomatique, les dirigeants religieux et traditionnels, suivi d’une forte présence de la communauté Ghanéenne en Côte d’Ivoire.

La Reine Mère de la CEDEAO et des Peuples d’Afrique, Nana Kyeremaa Abrafi Koto, s’est adressée au Président de l’Assemblée nationale du Ghana, M. Hon Alban S.K Bagbin, pour exposer les défis auxquels font face la communauté ghanéenne en Côte d’Ivoire.

Dans un moment empreint de solidarité et de détermination, elle a formulé des recommandations essentielles pour le bien-être des Ghanéens de la diaspora.

La voix des Ghanéens de l’étranger

Dans son discours, la Reine Mère Abrafi Koto a d’abord félicité le Président Bagbin pour sa réélection, un signe de confiance envers son leadership. Elle a souligné que sa présence en Côte d’Ivoire reflète l’attention nécessaire portée aux Ghanéens vivant hors des frontières nationales.

Elle a plaidé pour l’établissement d’un haut-commissaire pour représenter les intérêts des Ghanéens, favoriser l’unité et renforcer les liens culturels et économiques entre le Ghana et la Côte d’Ivoire.

Le droit de vote, un enjeu crucial

Un des points centraux de la rencontre a été le droit de vote pour les Ghanéens résidant en Côte d’Ivoire.

La Reine Mère a appelé la législature ghanéenne à adopter le projet de loi de représentation du peuple (ROPAL), permettant ainsi aux Ghanéens à l’étranger d’exercer leur droit de vote.

Elle a insisté sur la nécessité de collaborer avec les autorités ivoiriennes pour une mise en œuvre efficace, garantissant ainsi que la voix des expatriés soit entendue au sein des décisions nationales.

Accès aux documents d’identification : une priorité

La Reine Mère a également mis en lumière les difficultés rencontrées par les Ghanéens en Côte d’Ivoire pour obtenir des documents d’identification comme les passeports et cartes consulaires.

Elle a proposé des solutions innovantes, telles que la création d’équipes mobiles de sensibilisation et de services d’émission instantanée en ligne, afin d’accélérer ces processus. « La reconnaissance de la carte ghanéenne en Côte d’Ivoire pourrait également renforcer la sécurité et l’identité de notre communauté », a-t-elle ajouté.

Lutte pour la sécurité et contre la traite des personnes

La sécurité des Ghanéens, en particulier ceux exerçant des métiers comme la pêche, a également été abordée.

Les abus constatés de la part des forces de sécurité ont été dénoncés, et la Reine Mère a plaidé pour un dialogue constructif entre les autorités ghanéennes et ivoiriennes.

Par ailleurs, la lutte contre la traite illégale, symbolisée par le phénomène Q-Net, a été mise en avant comme une priorité. Elle a appelé à une campagne de sensibilisation et à des efforts concertés pour démanteler ces réseaux criminels.

Vers une communauté prospère et unie

La Reine Mère Abrafi Koto a conclu son intervention en exprimant sa confiance dans le leadership du président Bagbin pour relever ces défis.

 Elle a souligné que « résoudre ces problèmes contribuera non seulement à améliorer la vie des Ghanéens en Côte d’Ivoire, mais également à fortifier les liens entre leurs deux nations », a-t-elle indiqué.

En fin de compte, c’est une vision d’unité, de progrès et de prospérité partagée qui a été défendue, inscrivant cet événement dans un cadre de coopération internationale prometteuse.

Au sortir de cette rencontre, le Président de l’Assemblée nationale du Ghana, M. Hon Alban S.K Bagbin, a pris bonne note des différentes doléances de la part de la communauté ghanéenne vivante en Côte d’Ivoire et a promis bien les transmettre aux Hautes instances dirigeantes de la République du Ghana afin de trouver des solutions au plus vite pour le bonheur de la communauté ghanéenne, vivante en Côte d’Ivoire.

La rencontre au Palais de la Culture demeure une étape essentielle vers la réalisation d’une communauté ghanéenne forte et unie, essentielle pour le développement du Ghana et de la Côte d’Ivoire.

Médard KOFFI avec Sercom

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