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Victime des déchets toxiques/ Le Renadvidet-Ci marche le mercredi 8 Juin 2016 #déchetsciv


 

Courrier adressé au bationnier en avril 2016

Courrier adressé au bationnier en avril 2016

Abidjan, 05-06-16 (lepointsur.com)- Le Réseau national pour la Défense des Droits des Victimes des Déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-Ci) a organisé une conférence de presse, le samedi 4 juin 2016 au siège de ladite structure sise à Adjamé 220 logements. Le Renadvidet-Ci projette une marche pacifique le mercredi 08 juin 2016 au Plateau. Elle partira du palais de justice en passant devant l’Assemblée nationale pour se terminer devant le ministère de la justice où un sit-in pacifique aura lieu.

Pour conférencier par ailleurs, le chargé à la communication, M. Botty Bi J. cette marche vise à dénoncer selon lui, « le comportement illégal du bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Côte d’Ivoire et le dilatoire volontaire fait par la Première chambre correctionnelle de la Cour d’appel du Plateau pour protéger ceux  qui ont détourné notre indemnisation

Pour rappel, suite à une ordonnance de séquestre en date du 19 mars 2010 obtenu par 25 mille victimes désormais organisées au sein du Renadvidet-Ci sur les 29.624 victimes concernées par la procédure d’ indemnisation initiée par un cabinet d’ avocat Anglais dénommé Leigh Day&Co, une plainte portant sur le détournement de leur indemnisation à hauteur de 18,750 milliards de FCFA visés par le séquestre suscité a été déposée par les victimes grugées devant le procureur de la république  courant Juillet 2011.

Mais, les enquêtes de la Direction de la Police économique et financière et de la Cellule nationale du Traitement des Informations financières de Côte d’Ivoire(CENTIF-CI) ont uniquement porté sur 4,658 milliards de FCFA destinés à l’ indemnisation de 6.624 victimes sur les 25 mille sus indiquées. Lesquels sont sortis irrégulièrement de la SGBCI en violation du séquestre en cause, également du protocole de règlement amiable et transactionnel en date du 11 février 2010 entre Leigh Day&Co et la prétendue Coordination nationale des Victimes des Déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Cndvt-Ci). Ledit protocole interdisait formellement tout transfert de ces fonds hors de la SGBCI.

Une autre plainte en date du 6 mai 2015 sur le reliquat des 14 milliards  domiciliés à la SGBCI a été  également déposée devant le Procureur de la République par les 19 mille victimes restantes. L’enquête de cette plainte alors transmise par ledit  procureur à la Brigade de recherches a été fait sur une dénonciation des conseils de la SGBCI de ce que ladite affaire se trouverait déjà en instruction devant la première chambre correctionnelle de la Cour d’appel du Plateau. Retournée audit parquet pour un réexamen  à la demande du procureur Adou Richard avant d’ être un peu plus de six mois après sous la pression desdites victimes retournée  aux enquêtes générales de la Préfecture de police alors même que les auditions y relatives avaient déjà commencé devant la Brigade de recherches.

« A ce jours, tous les mis en cause ont été entendus à l’exception de Mmes Kouamé Klément et Zinda Sawadogo, avocats à la Cour et pour lesquels le bâtonnier de l’ordre des avocats de notre pays fait curieusement obstruction à leur audition », dénonce Botty Jules. Et de s’interroger :« Le bâtonnier, homme de loi par excellence protégerait-il des infracteurs, des avocats supposés impliqués dans le détournement de notre indemnisation gérée conjointement avec la Cndvt-Ci ? Que gagnerait-il à empêcher l’audition desdits avocats ? »

Concernant l’affaire en instruction devant la Première chambre correctionnelle de la Cour d’appel du Plateau, il est à noter que cette affaire débutée devant cette chambre courant avril 2015 et a fait l’objet de plusieurs reports apparemment volontaires de ladite chambre pour, aux dires du conférencier, « protéger Koné Cheick Oumar et autres condamnés à 20 ans de prison ferme sans mandat de dépôt par le juge Koné Bernard de la Chambre des Délits économiques du Tribunal correctionnel de première instance du Plateau. »

« En effet, tous ces renvois dont le dernier en date du 25 mai 2015 rendu ferme par la première présidente de la Cour d’Appel du Plateau pour cause de comparution du représentant légal d’Afriland First Bank a été encore renvoyé au 15 Juin 2016 pour le même motif. Alors que la Cour devant la mauvaise manifeste dudit représentant quant à son refus de comparaitre pouvait au regard des pièces à conviction en sa possession tirer toutes les conséquences juridiques de cette attitude, par voie de conséquence de cette affaire », révèle le conférencier.

Pour Botty Jules, tous ces renvois sont faits à dessein dans pour les  trimballer à la vacance judiciaire et espérer une nouvelle composition de cette Cour afin de les confiner dans un dilatoire indéfini comme cela s’est passé dans le cadre de cette même affaire devant le Tribunal de première instance du Plateau.

Kpan Charles

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