Vers de nouveaux médicaments efficaces contre le paludisme (malaria
Les
parasites du genre Plasmodium, responsables du paludisme (ou malaria),
sont transmis à l’homme par des piqûres de moustiques infectés. Et pour
s’acclimater à ces deux hôtes complètement différents, le parasite va se
transformer grâce à la plasticité de lecture de son génome.
C’est justement les mécanismes épigénétiques à l’origine de cette plasticité, et
plus précisément la méthylation de l’ADN, que des scientifiques de l’Institut Pasteur et du CNRS ont décidé de cibler. Ils ont ainsi
identifié des molécules capables d’inhiber la méthylation de l’ADN et de tuer
efficacement le parasite Plasmodium falciparum, même les plus
résistants.
Les résultats de ces travaux ont été publiés le 27 novembre 2019 dans la revue ACS Central Science.