Pendant plusieurs années, il avait envoyé des plumes piquantes au président actuel Ouattara. ll avait dénoncé ses forfaitures, il l’avait roué de plumes acerbes. En un mot, il l’avait vilipendé.

Puis de 2000 à 2010, il a allumé Laurent Gbagbo en compagnie de son compère, le turbulent Koffi. Il a stigmatisé sa politique, sa manière de gouverner. Il l’a insulté, disons-le tout court. Eux, ils ont eu la chance de ne pas vivre la mésaventure de Fama, car, lors des distributions, ils ont hérité de deux directions, deux morceaux assez « viandés » quand même.

Aujourd’hui, la plume virulente s’est tournée contre celui pour qui, il avait invectivé le président du Rdr d’alors. Il ne manque aucune occasion pour dénoncer ses ambitions incongrues, sa démesure et sa plate-forme à laquelle il prédit un échec certain.

En toute sincérité, il y a des gens qui naissent sous de bonnes étoiles ! S’attaquer aux trois grandes personnalités d’après Houphouët-Boigny sans égratignures pendant trois temps forts différents, on est vraiment un journaliste impétueux et atemporel.

Par Pascal Kouassi

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