[Udpci-Rhdp] Mabri sera bel et bien candidat de l’Udpci à la présidentielle de 2020
Abidjan, 04-05-2020 (lepointsur.com) Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (Udpci), Dr Albert Toikeusse Mabri a le soutien de sa base pour être candidat au nom de son parti à la présidentielle d’octobre 2020.
Des principaux responsables, des élus et des cadres de l’Udpci du haut Sassandra, réunis samedi 2 mai 2020, à Daloa, soutiennent, selon nos sources, la candidature à la présidentielle d’octobre 2020, de leur président, Dr Abdallah Toikeusse Mabri.
Pour eux, la question de la candidature du président de l’Udpci est une décision du congrès ordinaire tenu en décembre 2013, à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, et entérinée par celui de mai 2018. C’est sur la base de ces deux congrès qu’ils réclament la candidature de leur leader. « Jusqu’à l’annonce de la volonté du président Alassane Ouattara de ne pas se représenter en 2020 au profit d’une nouvelle jeune génération, les résolutions de nos congrès de 2013 et 2018, relatives à la candidature de Dr Albert Toikeusse Mabri, n’avaient été ni suspendues, ni annulées par un autre congrès », déclarent-ils.
Ces cadres et élus indiquent que l’Udpci a maintes fois subi des frustrations. « En dépit des portions congrues qui nous sont réservées, lors des partages, nous militants de l’Udpci sommes toujours restés dignes et rassemblés derrière Dr Albert Toikeusse Mabri, notre boussole politique qui ne nous a jamais déçus, ni trahis », affirment-ils
Ils en veulent pour preuve, la réunion en session extraordinaire du Rhdp du samedi 12 mars 2020, sous la présidence de Dr Alassane Ouattara, au cours de laquelle il a présenté le candidat du Rhdp à l’élection présidentielle d’octobre 2020, en la personne du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. « Alors qu’un tel choix devrait se faire sur une base consensuelle et démocratique après une large consultation, selon un mode de désignation clairement défini et largement divulgué », regrettent-ils.
Le 20 avril 2018, recevant son homologue français, Emmanuel Macron, le chef de l’État Ivoirien, Alassane Ouattara, avait affirmé que ‘’tout le monde pouvait être candidat et que rien n’empêche les partis au sein du Rhdp de présenter des candidats’’.
Trop d’eau a coulé sous le pont, mais des dispositions claires n’ont pas été prises (sûrement) dans les textes du Rhdp-Unifié. Ce qui ouvre la boîte de pandores.
Voici qui coupe court à la polémique qui enfle autour du dernier communiqué signé de toute la direction de l’Udpci, le samedi 2 mai 2020. Certes, Mabri gagne en temps, mais seul un autre congrès viendra rendre caduc les décisions de décembre 2013 et de mai 2018, à cinq mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire.
Après Bédié et Soro, le président de l’Udpci se présente comme une équation à plusieurs inconnues que le Rhdp doit résoudre.
Sériba Koné