Toute la vérité sur le refus des enseignants de l’ENS d’évaluer les concours directs 2015 (déclaration)
La crise que vit l’École Normale Supérieure d’Abidjan (ENS) à des causes lointaines et des causes immédiates.
1- Les causes lointaines : le mépris des propositions de Kodjoboué (Bonoua) et des enseignants-chercheurs par la Direction de l’ENS.
SYNTHESE DES ACTES DE KODJOBOUE (clicker PJ).Dans la suite logique du discours-programme d’investiture du Secrétaire Général de la Coordination Nationale des Enseignants du supérieur et des Chercheurs (CNEC), section ENS, le bureau de ladite section a organisé, à ses frais, un séminaire le Samedi 10 mai 2014 à Kodjoboué, (BONOUA). Les propositions de la CNEC- ENS qui en sont sorties concernent :
1- Les offres d’enseignement à l’E.N.S.
2- La recherche scientifique à l’E.N.S.
3- Les missions d’encadrement à l’E.N.S.
4- Les examens et concours ; la formation continue à l’E.N.S.
5- Le salaire et les accessoires à l’E.N.S.
6- Les équipements et l’environnement à l’ENS.
Mais depuis plus de quinze (15) mois que le document lui a été remis la Direction de l’ENS n’aborde pas le sujet ; il n’a jamais invité les enseignants à une discussion: acte 1 du mépris.
Alors, les crises à répétition se sont enchainées à l’ENS, créant un malaise général au sein de l’institution. Pour les régler, la Direction de l’ENS a choisi le mépris : injure publique des enseignants devant les étudiants (les jours du salut aux couleurs), intrusions et menaces verbales dans les réunions d’enseignants, utilisation de la délation comme moyen de gestion : acte 2 du mépris
2- Causes immédiates : la réduction de 50% des indemnités de correction des examens et concours ou l’application sélective des textes par la Direction de l’ENS en sa faveur.
A la veille des corrections de l’examen du 2ème semestre, un collègue membre de l’administration de l’ENS et ancien membre du bureau de la CNEC-ENS, nous informe discrètement que les indemnités de corrections payées depuis plus d’une décennie à 600 FCFA et que nous souhaitions voir rehausser à 1200FCFA (Propositions des Actes de ‘’Kodjoboué’’) ont été réduites à 300FCFA.
Le samedi 15 aout 2015, après une suspension des corrections et après des séries de rencontres infructueuses, le Directeur de l’ENS, devant des témoins, donne sa parole d’honneur en affirmant qu’on serait payé au taux de 600FCFA en lieu et place de 300FCFA pour tenir compte des usages.
Le vendredi 25 septembre 2015, stupéfaction, le Directeur de l’ENS contrairement à l’engagement qu’il a pris devant les témoins, fait virer les indemnités de correction de l’examen du semestre 1er au taux de 300FCFA la copie : il dit appliquer les textes !
Et pourtant :Frais d’inscriptions des Etudiants-fonctionnaires (Cliker pièce)
- Le Directeur de l’ENS en 2012, 2013, 2014a toujours payé les copies à
- L’évaluation d’admission (2èmetour) payée à 1250F a été payée à 600F en 2014.
- L’arrêté qui fixe l’organisation des concours prévoit un oral d’admission devant un jury (15 minutes de préparation, 15 minutes d’exposé et 30 minutes d’entretien) n’est plus respecté !
- Le droit d’examen prélevé sur la bourse des étudiants est passé de 5000 Fà 10000F (100%)
- Le droit des concours est passé de 000Fen 1995 à 12.000F en 2015 (140% !)
- L’inscription des Etudiants-fonctionnaires est passée de 000Fà 80.000F (60%)(voir PJ)
- Les heures complémentaires des Enseignants-chercheurs et des Chercheurs dans l’enseignement supérieur, quelle que soit l’institution, fixées à 5532F (rang B) et 7500F (rang A) sont respectivement payées à l’ENS à 5000F et à 7000F!
L’application sélective de textes, largement caducs et inopérants, par la Direction de l’ENS en sa faveur et la crise de confiance que cela a provoquée sont, aujourd’hui, la cause profonde de la crise actuelle au sein de cette prestigieuse institution.
Collègues enseignants-chercheurs de l’ENS (04,27%) et, principalement, des universités publiques de Côte d’Ivoire, un des nôtres, Professeur VALY SIDIBE, veut nous opposer. C’est un gros piège que venir participer à une activité d’évaluation dont les barèmes officiels ne sont pas disponibles et dans un contexte de crise comme celle que nous vous avons présentée. Quelqu’un a dit un jour : ’’ lorsqu’on t’envoie, il faut savoir t’envoyer’’
Syndicalement
Les secrétaires généraux de la CNEC-ENS
Dr. N’GUESSAN KOUAME
et du SYNARES-ENS
Dr. Tola Gabriel