[Toulepleu/Drame] Sa femme meurt dans des conditions troubles et il est pris à partie par les populations (LE FILM)
Toulepleu, le 21-10-2022 (lepointsur.com) Il est certes vrai qu’il n’y a conventionnellement pas un lieu réservé spécialement pour exprimer sa flamme à une femme et sa libido. Cependant, certains endroits semblent très peu conseillés par moment.
C’est le constat amer fait par un jeune homme de 41 ans à ses propres dépens, à Ziwébly, village situé dans la Commune de Toulepleu, dans la région du Cavally. C’était le 18 octobre dernier, tard dans la nuit. Moment stratégique où Eric Bio G, puisque c’est de lui qu’il s’agit, poussé par sa virilité sexuelle a décidé de commettre la chair avec son épouse enceinte de 5 mois dans une douche de fortune, très loin de s’imaginer que son idylle lui causerait beaucoup d’ennuis. Ainsi, en un lapse de temps, outre le décès déplorable de son épouse, le jeune homme âgé de 41 ans a vu sa résidence mise à feu par des quidams mécontents. Le contraignant de facto à se réfugier au Libéria.
Voici les détails d’une scène digne d’un film Nollywoodien qui a pu se produire en cet endroit pourtant réputé pour sa tranquillité depuis des lustres, par toutes les autorités administratives et politiques de la Région du Cavally… Notre source révèle que l’idylle entre le jeune Éric Bio et feue son épouse Sabine ne date pas d’aujourd’hui. Elle est survenue après un détour de l’homme à l’aventure, précisément au pays des Bongo, alors que celle-ci était encore nubile.
Au village, les deux tourtereaux étaient inséparables et de vrais confidents. Une ambiance conviviale et chaleureuse malheureusement perturbée le 18 octobre dernier, dans la soirée, après une partie de relation sexuelle dans une douche de fortune. En effet, sentant le froid glacial projeté par le vent frais du fleuve Cavally après les averses de ces derniers jours, le sieur Éric exige de sa femme de lui apporter de l’eau chaude sous la douche où, nul doute véritable, il s’y était déjà installé, avec sa petite idée derrière la tête : tenter une aventure romantique sexuelle avec son épouse, dans leur douche de fortune, “A sans drap’’ (ndlr : mot noushi qui signifie à l’insu) des gens. Un projet digne de Novelas auquel souscrit sans résistance aucune son épouse Sabine Diapo, surtout, après avoir découvert l’hymen de son époux dressé tel un serpent boa dans la forêt amazonienne, prêt à frapper sa proie.
Les deux tourtereaux ont enclenché le processus sexuel. Dame Sabine, faisant fi de son handicap cardiaque. Très vite, les deux amoureux sont rattrapés par la réalité sanitaire tant omise de Sabine, en pleine action. Elle fait une chute libre de type roulade libre en avant. Ainsi, après avoir tenté en vain de lui prêter main forte, Éric alerte le village. Évacuée d’urgence au centre de santé de Koarho, dame Sabine a malheureusement succombé à son mal. Comme une traînée de poudre, la nouvelle parvient jusqu’à Ziwèbly, le lieu du drame. La tension monte alors d’un cran entre les jeunes de Koarho et de Ziwèbly. Ces jeunes se réclamant de Koarho, pointant du doigt le pauvre et tourmenté mari de leur défunte sœur, déjà au bord de la dépression nerveuse.
Devant la réalité difficile qui prévalait, le sieur Bio Éric n’a trouvé mieux que de se réfugier contre son gré au Libéria où, il s’est constitué prisonnier auprès des autorités de Bewalay, première ville du Libéria, côté Toulepleu. Faisant preuve de mise en œuvre du principe sacro-saint de très bonne coopération entre les autorités ivoiriennes et libériennes, Éric a été remis à la brigade de gendarmerie de Toulepleu pour être traduit devant les autorités compétentes, pour situer sa part de responsabilité dans ce drame.
Au moment où nous nous mettions sous presse, plusieurs pillards de la résidence privée d’Éric avaient fait l’objet d’une attestation par la brigade de gendarmerie de Toulépleu, le lendemain du drame. Notons que les interventions promptes et efficaces des autorités administratives et politiques de Toulépleu ont permis le retour de la paix entre les populations de Ziwébly et celles de Koarho. Selon une source médicale, dame Sabine est morte des suites d’un arrêt cardiaque et non de violences conjugales comme l’affirmaient les jeunes de Koarho.
Laine Gonkanou, correspondant régional
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.