Abidjan, 22-10-2020 (lepointsur.com) Il n’y a pas d’ambiguïté possible sur la question de la légalité des actions du président en fin de mandat de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Sidy Diallo. En effet, tant qu’il n’aura pas d’élection à la présidence de la faîtière de la discipline reine, et que le futur locataire de la maison de verre ne sera pas désigné, le Comité exécutif sortant restera en place.

En d’autres termes, l’enfant de Djékanou continuera de présider aux destinées de l’institution fédérale. Parce que l’article 43 des statuts de l’organe de gestion du sport roi stipule : ‘’La durée du mandat du président et des autres membres du Comité exécutif est de quatre ans(4) renouvelables. Elle prend fin à l’issue de l’Assemblée générale. Toutefois, le président en fin de mandat dispose d’un délai maximum de 3 jours pour effectuer la passation des charges au nouveau président élu. Tant que la prochaine Assemblée générale élective de la FIF n’a pas eu lieu, le mandat du président sortant court jusqu’à ce que son successeur soit désigné’’.

A la lecture de l’article 43 des Statuts de l’instance dirigeante du ballon rond local, le constat est sans équivoque, en dépit des affirmations des éternels négateurs qui font croire que Sidy Diallo ne gère plus le football ivoirien, ce dernier reste en fonction jusqu’à ce que son remplaçant soit élu. C’est après l’organisation de la prochaine Assemblée générale élective de la FIF et la passation de charges entre l’ancien et le nouveau président que prendra fin le mandat de l’occupant actuel du 3^e étage de la maison de verre de Treichville.

A tous ceux qui s’agitent et qui pensent naïvement que Sidy Diallo ne tient plus sa place, nous leur disons que cela n’est pas vrai. Si c’était le cas, la FIFA n’allait pas continuer à adresser des courriers au Comité exécutif dirigé par ce dernier.

Martial Gohourou

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