Ouattara Lassinan PR à une étape de sa tournée dans les localités de Korhgo.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 7-9-2016) Après avoir décroché la palme de la ville la plus propre de Côte d’Ivoire, le maire Amadou Gon Coulibaly se tourne vers l’école et entend faire de Korhogo, et au delà le fleuron de l’éducation ivoirienne. Pour ce faire, le premier magistrat a mis en mission plusieurs de ses proches et collaborateurs dans les villages et hameaux, avec pour feuille de route faire, l’état des lieux et envisager  des solutions idoines pour de meilleurs résultats scolaires dans sa circonscription et environs.

C’est dans ce cadre et accompagné d’une forte délégation que l’émissaire du maire de la cité du Poro, Ouattara Lacina dit ‘’Lass PR’’ a sillonné les villages de la sous-préfecture de Karakoro, Lôtounkaha, village-centre situé à 36 kilomètres de Korhogo accueille, la délégation. L’honneur revient à l’Union des femmes dudit village de recevoir les hôtes.

Au nombre de près de 700, ces braves dames pratiquent le maraîcher et sont pour, la grande majorité, des mères de famille et sont devenues, par la force des choses et du fait de la longue crise qu’a connu notre pays, les piliers qui portent à bout de bras financièrement les charges des membres de la cellule familiale.  Et en tant que tel, elles s’inquiètent des conditions de vie de leurs familles et surtout de celles de leurs enfants.

De la litanie des préoccupations exposées au chargé de mission du chef de l’Etat Alassane Ouattara et envoyé du ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence Amadou Gon Coulibaly, la présidente de l’Union des femmes de Lôtounkaha ( Ufl ) Silué Minata a insisté particulièrement sur l’aspect, le volet de l’instruction de leurs progénitures. Par ici, « l’école obligatoire pour tous et de la scolarisation de la jeune fille », projet cher au gouvernement ivoirien et conduit sur le terrain par Kandia Camara, ministre ivoirienne de l’Education nationale se heurte à quelques écueils.

« La scolarisation et la restauration de nos enfants dans un cadre idéal et propice à leur apprentissage constituent nos préoccupations de tous les jours »,  renchérit Silué Minata. Une inquiétude partagée par Soro Bakary, le directeur de l’école de Lôtounkaha.  « Pour la rentrée scolaire de l’année écoulée 2015-2016, par exemple, 78 élèves ont été recrutés en première année de cours préparatoires (Cp 1). Pour l’année scolaire qui va débuter, il est fort à parier que ce nombre va, sensiblement, augmenter et que par conséquent, le seul bâtiment ne pourra pas accueillir tout ce monde en âge d’aller à l’école. A cela se greffent le problème de restauration des élèves qui viennent des villages environnant, toute chose qui risque de poser des problèmes aux enfants et à leurs familles », redoute l’enseignant.

En effet, ouverte en Octobre 1981, l’Ecole primaire publique de ce gros village ne compte qu’un unique bâtiment de 3 classes regroupant tous les 6 niveaux, du Cp1 au Cm2. Plus de trois décennies après sa construction, les salles de classe et le logement de l’instituteur se trouvent dans un état de délabrement avancé et pratiquement vétustes.

A tel point que ledit logement a été transformé en salle de classe afin de désengorger les classes pléthoriques, surchargées, surpeuplées. Au titre des chiffres pour l’année scolaire dernière, ce sont 268 élèves dont 153 garçons et 115 filles, ressortissants de Lôtounkaha et d’une dizaine de villages alentours, qui y ont reçu le savoir avec cinq (5) instituteurs.

Avec un taux de réussite à l’entrée en 6eme de 92,68%. Au nom de l’ex-secrétaire général adjoint du Rassemblement des Républicains ( Rdr ) et actuel Maire de la ville du patriarche Peleforo Gon Coulibaly , Amadou Gon Coulibaly , le Missi Dominici Ouattara Lacina  P.R a adressé des paroles d’encouragement et d’espoir à l’endroit des membres de l’union  locale des femmes .

« Ce que tu entends est différent de ce que tu vois toi-même. Je peux vous rassurer que je transmettrai très fidèlement vos souhaits et doléances à notre aîné et patron, le ministre Amadou Gon Coulibaly pour trouver une solution rapide afin de faciliter l’apprentissage de nos enfants », rassure l’émissaire maire de Korhogo.

Outre les problèmes liés à l’école, la porte-parole et présidente des femmes, a profité de cette tribune inespérée pour égrener les difficultés auxquelles, elles sont confrontées dans l’exercice de leurs activités. L’acquisition de semence améliorée, d’intrants et de matériel agricole pour la prochaine saison ont été soumises à l’hôte du jour, en guise de doléances. S’agissant des réalisations souhaitées pour le bonheur des populations figurent l’électrification du village, l’installation de pompes villageoises, la construction d’une cantine scolaire et de logements pour les instituteurs.

Au sujet de la question de l’électrification de Lôtounkaha et des villages environnants, Ouattara Lacina P.R  a promis que le problème sera résolu dans un bref délai et ce ne sera, donc, plus qu’un lointain et mauvais souvenir  « Bientôt, vous n’aurez plus de soucis de courant grâce au projet spécial mis en place par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, plus de 500 villages seront électrifiés , cette année, sur toute l’étendue du territoire national. Avec l’appui du Ministre Amadou Gon Coulibaly, nous allons tout faire pour que votre village, qui répond aux critères de sélection dudit projet, soit retenu parmi les localités qui seront choisies », note-t-il.

Se prononçant sur le référendum, il a expliqué aux femmes, l’enjeu de la nouvelle constitution « Cette nouvelle constitution vient pour renforcer et consolider, définitivement, la paix, l’équité, l’égalité vraie entre tous les ivoiriens et toutes les ivoiriennes. Dès maintenant, je vous invite à la mobilisation  dans vos foyers et partout dans vos différents localités pour le triomphe et le plébiscite à 100% du OUI »,  martèle le chargé de mission. Au nom du maire Amadou Gon Coulibaly, il a remis une enveloppe de un million de francs (1 000 000 Fcfa ) aux populations. Avec la promesse d’offrir aux femmes les intrants et le matériel agricole demandés.

Soro Djénéba Tiékoungo, correspondante régionale.

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