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Sit-in pacifiques éclatés du Renadvidet-Ci devant le siège du RDR et certaines institutions #Déchets toxiques


Abidjan, le 20-6-15 (lepointsur.com)-Le Réseau national pour la défense des droits des victimes des déchets toxiques de Côte d’Ivoire (Renadvidet-Ci) par correspondance de son chargé des affaires contentieuses Gnimplé Casio du 18 juin 2015, dont lepointsur.com a reçu copie, annonce des sit-in éclatés au siège du RDR, de la Haute autorité pour la bonne gouvernance, au domicile du ministre de la justice, Gnenema Coulibaly, des palais présidentiels et de la justice du Plateau , de l’Assemblée nationale et de l’inspection générale de la justice pour dénoncer le comportement de la cour d’ appel présidée par la première présidente de cette cour. Ce, à compter du 25 juin 2015, « jusqu’à nouvel ordre, eu égard au comportement de cette dernière tendant à dénier aux victimes dont l’indemnisation a été détournée par des individus sans foi ni loi, leur droit à la défense,» indique Gnimplé Casio.

Sit-in pacifiques éclatés du Renadvidet-Ci devant le siège du RDR et certaines institutions #Déchets toxiques

Charles Koffi, le président du Renadvidet-Ci dénonce un projet d'assassinat contre lui.

Charles Koffi, le président du Renadvidet-Ci

En effet, en dépit de l’appel interjeté par Me Diavatché Pierre, avocat des victimes concernées par la procédure en cause et non encore indemnisées à ce jour, la première présidente sus citée et le ministère public de céans ont persisté pour dire que cet appel a été fait par le président du Renadvidet-Ci, M. Charles Koffi Hanon, l’ une des parties civiles pour le  voir  être déclaré irrecevable à l’ égard desdites victimes.

Au surplus, soutient la correspondance, la première présidente de cette cour a souligné au conseil que le Renadvidet-Ci n’est pas reconnu légalement comme pour corroborer la thèse des victimes selon laquelle cet agreement avait été sciemment retenu par le ministère de l’Intérieur pour maintenir l’association dans un dilatoire indéfini quant au dénouement de l’affaire relative au détournement de l’indemnisation dont une bonne partie aurait été utilisée selon Koné Cheick Oumar, « pour soudoyer certains politico-judiciaires afin de bénéficier de leur protection. » « Ceci expliquant cela, Koné Cheick Oumar et autres  quoique condamnés à 20 ans de prison ferme bénéficient d’une liberté absolue les autorisant-même à effectuer des voyages à l’extérieur du pays et à venir comparaître comme bon leur semble, au gré de leur humeur comme des intouchables,» explique le chargé des affaires contentieuses.

« Aussi, voulons-nous rappeler à toutes fins utiles à la première présidente de la cour d’appel du Plateau que la reconnaissance d’une association n’est pas conditionnée par l’ existence de l’agreement y relatif et pour cause : conformément à la loi N° 60-315 du 21 Septembre 1960 relative aux associations, une association pour exercer légalement a l’obligation de déposer ses statuts et règlements intérieurs au ministère de l’Intérieur et le silence dudit ministère au terme de trois mois à compter de la date du dépôt desdits documents, l’association en cause est légalement autorisée à exercer légalement et librement ses activités ,» argumente Gnimplé Casio. Et à cet effet, poursuit-il, « un récépissé de déclaration y relatif  est délivrée par ledit ministère. L’agreement permet à l’association de se faire inscrire au journal officiel de la république de Côte d’Ivoire pour avoir la personnalité juridique et ainsi permettre à l’association en question d’ester en justice au nom et pour le compte de ses membres. »

Par ailleurs, à défaut dudit document, « les victimes elles-mêmes peuvent valablement se faire représenter par un avocat au terme de l’article 20 alinéa 1 du code civil, ce qui a été fait par les victimes, membres du Renadvidet-Ci concernées par ladite procédure,» conclut la correspondance du chargé des affaires contentieuses Gnimplé Casio.

Serges Mignon

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