[Simple question] Combien y a-t-il de partis politiques en Côte d’Ivoire même ?
Abidjan, 29-08-2024 (lepointsur.com) Je dis ô, dans cette Côte d’Ivoire, il existe encore des gens sans appartenance politique, qui sont en quête de parti politique ? Dans cette Côte d’Ivoire, il y a des gens qui ne se retrouvent pas dans les formations politiques existantes ? Il existe des gens qui ont d’autres idéologies ou alternatives à proposer à la Côte d’Ivoire ? Si ça n’existe déjà, je propose que les partis politiques paient un impôt forfaitaire de 500 000 f chacun par an pour leurs activités sur le terrain comme les véhicules qui roulent sur les routes paient des vignettes. On fera ainsi la différence entre ceux qui ont un parti politique et ceux qui ont un club de camarades comme les machins du genre « parti d’enseignants volontaires ou bénévoles ou répétiteurs de Côte d’Ivoire ». Sinon un jour, des personnes se lèveront pour créer le parti des premiers enfants de Côte d’Ivoire ou le parti des célibataires ou le parti des divorcés et veufs ou veuves de Côte d’Ivoire.
“ Ça a commencé déjà. Des plaisantins invitent des journalistes pour débiter devant eux : « Nous nous félicitons de la décision de… Nous prenons acte… » ’’
Vraiment quand les choses des Blancs tombent dans les mains des Noirs, c’est comme ça !
En 2025, que la caution soit fixée à 100 millions de francs cfa. Comme ça des gens ne viendront pas nous dire que Dieu leur a demandé de devenir président de la République ou qu’ils se prénomment Félix comme Houphouët Boigny, donc ils ont un destin de président. Par ailleurs, que tous ceux qui se présenteront à la présidentielle déposent une liste de 5 mille personnes au moins à la CEI. Car, en 2015, certains candidats ne pouvaient pas trouver 19 000 représentants dans les 19 000 bureaux de vote. Ce sont des partis comme ça qui sont les premiers à dénoncer des fraudes sur les chaînes internationales. Lors de la campagne de 2015, tant que le Dj n’a pas joué le morceau de l’époque « akobo poussière », personne ne venait sous les deux ou trois bâches de certains candidats, mais ils venaient s’asseoir sur le plateau de la télévision, après avoir empoché les 100 millions offerts en aumône par le président, pour dire « quand je serai élu(e), quand je serai président(e)… » Quand j’ai vu Jacqueline et Henriette, je me suis demandé : « Qui a dit à celles-là que c’est le vote pour élire la présidente des Femmes ivoiriennes ? »
Ça a commencé déjà. Des plaisantins invitent des journalistes pour débiter devant eux : « Nous nous félicitons de la décision de… Nous prenons acte… »
Vous là ô, si vous prenez acte ou vous ne prenez pas acte, en quoi votre position influence-t-elle la politique nationale ? Même si on dit.
Par Pascal Kouassi