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[Scandale à Guiglo] Un enseignant affecté à Michelkro impliqué dans un délit d’adultère avec l’épouse d’un saigneur d’hévéa à Gblapleu


Gblapleu, le 22-08-2023 (lepointsur.com) Parfois, l’amour peut surgir de la proximité intense ou des interactions entre les individus. À Gblapleu, un village situé à une quinzaine de kilomètres de Guiglo dans la région du Cavally en Côte d’Ivoire, cette idée a été confirmée durant l’année scolaire 2022-2023. Un acte adultérin s’est produit entre un enseignant et l’épouse d’un saigneur d’hévéa dans le quartier « Derrière l’eau », non loin du champ d’hévéa de La Kaye.

Monsieur K., instituteur de profession, a récemment été affecté au secteur pédagogique de Gblapleu. Suite aux directives de sa hiérarchie, il aurait dû travailler à l’EPP Michelkro, un village à environ 3 kilomètres de Gblapleu. Cependant, après une promenade au quartier « Derrière l’eau » de Gblapleu, où il a été invité par un camarade rencontré par hasard dans un bistrot, le pédagogue a décidé volontairement de s’installer durablement à Gblapleu avec sa famille. Il a ainsi choisi de parcourir quotidiennement la distance entre Gblapleu et Michelkro, avec toutes les implications financières que cela engendre.

Établi à Gblapleu, le pédagogue de renom trouve un logement abordable dans le quartier « Derrière l’eau », à proximité de Cas-Zimir, un jeune agriculteur. Rapidement, les deux familles établissent une relation amicale et fusionnent presque. Leur domicile devient comme un chez-soi partagé, semblable à la célèbre série ivoirienne « Ma grande famille » d’Akissi Delta. En plus des deux chefs de famille, leurs épouses se croisent fréquemment, tissant des liens étroits et échangeant des confidences en toute simplicité.

C’est à ce moment opportun que le pédagogue K. et Y., l’épouse du saigneur d’hévéa, décident de faire leur apparition de manière regrettable. Le pédagogue profite de sa proximité avec l’épouse de son voisin, tandis que Y. s’engage avec l’époux de sa confidente. Leur confiance aveugle se retourne finalement contre eux, affectant durement M., l’épouse du pédagogue, et C-Z., le saigneur d’hévéa.

À l’initiative du pédagogue, l’énergie idyllique s’est transformée en tension palpable, prenant le dessus sur la prudence. L’épouse du saigneur d’hévéa a reçu un téléphone portable avec une puce destinée à faciliter l’organisation de leurs rendez-vous secrets. Le pauvre saigneur d’hévéa, qui était légèrement plus éduqué que son épouse, a commencé à la surveiller discrètement, remarquant ses changements de comportement. Ses soupçons ont été confirmés le jour de la fête de Ramadan.

Ce jour-là, sous prétexte de rejoindre ses amis pour une réunion de tontine, l’épouse du saigneur d’hévéa et le pédagogue se sont secrètement rencontrés dans la douche du saigneur d’hévéa, cherchant à se retrouver à l’abri des regards curieux et dérangeants. On dit que pour le voleur, il y a mille jours, mais pour le propriétaire, il n’en faut qu’un.

Ces deux amoureux ont été pris en flagrant délit d’adultère dans la douche par le saigneur d’hévéa, trahi. Le pédagogue, récidiviste dans ce domaine, s’est empressé de présenter des excuses avant de partir de son plein gré vers son lieu d’affectation, le village Michelkro, qui était considéré comme éloigné de Guiglo. Il n’a même pas pris la peine de dire au revoir à son voisin, le saigneur d’hévéa, ni à ses collègues du coin. On ne sait pas si les collègues du pédagogue n’ont pas dévoilé publiquement son méfait dans des conversations nocturnes avec des amis. Depuis, cette affaire continue d’alimenter les discussions parmi les populations diverses de Gblapleu et Michelkro.

Laine Gonkanou, Correspondant Régional

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