[Santé/ Suivi et traçabilité des Produits du tabac] Les professionnels de la santé et des ONG en conclave pour élaborer un décret
La lutte antitabac, notamment en ce qui concerne le marquage des produits de tabac, rentre dans une phase plus active. Du 12 au 14 mars 2019 des acteurs de la lutte antitabac vont s’atteler pour élaborer un avant-projet de décret sur le suivi et la traçabilité des produits du tabac à Grand Bassam.
En effet, il est ouvert depuis ce matin, dans les locaux de l’hôtel NSA à Grand-Bassam, un atelier de validation d’un avant-projet de décret de suivi et de traçabilité des produits du tabac en Côte d’Ivoire.
Pendant trois jours les professionnels de la santé, des ministères techniques des affaires étrangères, de l’intégration africaines, du secrétariat d’Etat chargé du budget, du secrétariat du gouvernement, de la direction générale des impôts et de la douane, du commerce, des ONG, du ministère de la santé et de l’hygiène publique par le biais du Programme national de lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, la toxicomanie et les autres addictions (PNLTA) en collaboration avec l’OMS réfléchiront pour offrir un décret pouvant aider à éliminer toutes formes de commerce illicite des produits du tabac en Côte d’Ivoire.
Pour cette première journée, de ce mardi 12 mars 2019, les participants à cet important atelier, se sont penchés sur différents thèmes allant des textes de la convention cadres de la lutte antitabac de l’OMS, que la Côte d’Ivoire à ratifiée, aux sanctions sur le commerce illicite des produits du tabac en passant par le contrôle de la chaine de fabrication à la vente.
En claire, cette première journée permettra aux professionnels de la santé, aux ONG, aux ministères clefs et autres structures de se faire une nette idée du danger que représente le commerce illicite des produits du tabac pour enfin élaborer un avant-projet de décret pour le suivi et la traçabilité de ce fléau.
La Côte d’Ivoire, consciente de la dangerosité de la consommation des produits du tabacs, veut à la réalité aller au-delà de la simple ratification du traité, sur le commerce illicite des produits du tabac tel que recommandé par le protocole de la CCLAT.
En Côte d’Ivoire, le tabac n’est pas fortement taxé et près de 6 000 personnes meurent chaque année du fait de ce fléau.
Il faut noter que le Directeur Général Adjoint de la santé, Dr Anouan N’Guessan Jean, représentait le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Dr Aka Ouélé et M. Koné Souleymane, Chargé des Programmes à l’OMS, représentait le représentant résident de l’OMS.
FIDELE NETO