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Santé sexuelle : Des acteurs africains en conclave a Lusaka #Zambie


Lusaka 2(lepointsur.com) Abidjan le 30 juin 2015. A l initiative de IPPF Région Afrique, il se tient depuis le mardi 30 juin 2015, une réunion de trois jours à l’hôtel Taj Pamodzi de Lusaka en Zambie. Avec pour principal objectif, l’identification des stratégies nationales, sous-régionales et régionales de développement, en vue de l’amélioration de la mise en œuvre des initiatives en matière de Sdsr.

Santé sexuelle et reproductive et des droits-Plan d’actions 2015 : Des acteurs africains en conclave a  en Zambie

Plusieurs acteurs des pays africains en provenance du Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Congo, le Cameroun et l’Afrique du Sud ont répondu présents à ce rendez-vous international. Bien entendu, cette rencontre est le prolongement du diagnostic qui fait état de ce que la Sdsr n’a pas réussi à constituer de point focal en matière de stratégies de développement.

Cette situation à influer négativement sur le financement de la réalisation de la santé sexuelle et reproductive, ainsi que des Droits y afférents. Toute chose qui justifie la nécessité de cette réunion internationale qui, à terme, permettra à l’Ippf Région Afrique de contribuer aux efforts et actions qui visent à améliorer la mise en œuvre à un niveau satisfaisant.

Au cours de la cérémonie d’ouverture de cet atelier qui prendra fin le jeudi 2 juillet 2015, Bibiane Mbaye, Conseillère de l’Ippf est revenue sur le choix de la Zambie pour abriter ce rendez-vous de la santé reproductive. « Le choix de la Zambie s’explique par le fait que ce pays a toujours montré son engagement sans faille dans la question de la reproduction sexuelle », a-t-elle expliqué.

Lusaka 1A sa suite, la représentante de Ippf Afrique, Caroline Kwamboka a reconnu que les « résultats sont satisfaisants ». Toutefois, elle a souhaité qu’il y ait « la gratuité des moyens de contraception », parce que selon elle, il existe « un manque de fonds qui bloque la mise en exécution d’un réel plan d exécution qui permette de régler définitivement la problématique ». Pour ce faire, il a été question de mettre l’accent sur la sensibilisation sur l’utilisation des contraceptions.

La présidente Hon Silvia Ssinabuya a, quant elle, relevé l’absence de législations et du manque de ressources financiers, du fait de multiples crises. Comme solution, elle a exhorté les Africains à compter sur eux-mêmes. « Nous devons nous assurer que nous incluons les jeunes », a-t-elle indiqué. Puis de citer la Zambie comme un modèle dans la question de la SR.

« Nous devons discuter de problèmes concernant le programme de la SR, engager des axes pour donner des soins, investir dans la santé des populations, dresser le programme de ressources sanitaires, reconsidérer les besoins non satisfaits, investir lourdement dans les soins, faire la promotion de la reproduction sexuelle (SR) dans le continent », a recommandé le directeur IPPF, Edford Mutuma.

En somme, tous les intervenants ont révélé le besoin d’allouer plus de moyens dans le domaine de la santé. Au cours de cette journée, plusieurs présentations ont été faites sur les engagements en matière de DSSR en Afrique, l’agenda de développement, les moyens d’exécution de l’agenda post 2015, la révision du plan d’actions de Maputo, la mise en œuvre de la CIPD au-delà de 2014. La journée a pris fin par le visionnement d’une vidéo présentant l’IPPF (International planned Parenthood federation).

Il s’agira surtout de contribuer au réexamen en cours, du Plan d’action de Maputo, la mise en œuvre d’un plaidoyer en faveur d’un cadre innovant et efficace en matière de financement du développement.

Opportune Bath, depuis Lusaka en Zambie

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