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Santé publique en CI/ Les filles et garçons de salle manifestent à Bouaké


Etudiants en médecine lors d'une manifestation (photo DR)

Etudiants en médecine lors d’une manifestation (photo DR)

Quelques 1591 filles et garçons de salle des formations sanitaires publiques de Bouaké (centre ivoirien), ont manifesté samedi pour dénoncer le non paiement de leurs primes depuis quatre ans.

A en croire la porte-parole dudit syndicat, Tewa Aka, le non-paiement de ces primes remonte à 2010 et jusqu’à ce jour, l’Etat ne fait rien pour les payer.

Une situation qui traduit la précarité de leur situation professionnelle ainsi que des incertitudes planant sur les lendemains qui pourraient susciter la démotivation et la baisse de rendement dans leur rang.

Elle a également fait savoir que des injustices sont enregistrées dans le traitement.

Les filles et garçons de salle ont, au même titre, bénéficié des mêmes notes sur l’indice salarial, soit 150 points. Ce qui fait un total de 450 points pour ceux qui sont fonctionnaires de catégorie D, un cadeau de fin d’année du Président de la République Alassane Ouattara.

‘‘L’Etat nous a maintenu en dépit de la déflation des agents temporaires et agents journaliers survenue en 1998 et qu’il a décidé de notre intégration à la Fonction publique depuis janvier 2010. Alors que nos collègues infirmiers et autres aides soignants jouissent des primes paramédicales que le Chef de l’Etat a bien voulu nous accorder à tous depuis notre intégration à la fonction publique, nous, nous sommes laissés pour compte’’, a-t-elle expliqué.

Par ailleurs, elle a indiqué que, si rien n’est fait pour trouver un règlement à leur situation dans les jours à venir, les filles et garçons de salle observeront un arrêt de travail, dans le courant de la semaine prochaine.

‘‘Si rien n’est fait dans les jours à venir, nous serons obligés d’observer un arrêt de travail’’, a-t-elle menacé.

Pour rappel, c’est depuis janvier 2010 qu’il a été décidé de l’intégration à la Fonction publique par la réactivation de l’emploi d’agent d’hygiène à travers le recrutement de cette catégorie de personnel.
Seul 687 d’entre eux qui étaient en poste au moment de la déflation des agents journaliers en 1998 et encore en poste dans les établissements sanitaires sont concernés par cette opération de régularisation administrative, soit 11 ans dans la qualité d’agent journalier.
Et pour les 904 n’étant pas ainsi concernés par ladite opération, il est organisé depuis janvier 2010, deux concours exceptionnels en vue de leur intégration progressive à la fonction publique afin d’envisager la régularisation de leur situation administrative.

(tafnews)

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