Abidjan,  le 29-09-2022 (lepointsur.com)  Le Pr Pedro Borges, responsable de l’ Institut Clinique AMI, a animé récemment, à l’immeuble Mirador, dans la commune d’Adjamé, une conférence publique sur le paludisme.

Selon le conférencier, cette maladie cause des milliers de morts chaque année, en Afrique et dans d’ autres régions du monde.

« En effet, le paludisme est l’ennemi numéro un des hommes, dans toutes les régions tropicales, avec une forte mortalité. Les symptômes sont en corrélation avec les formes évolutives du plasmodium dans le sang », a-t-il indiqué.

Bien que le paludisme soit dangereux, il a ajouté qu’ il revient à chacun de prendre conscience qu’il  peut  trouver la solution.

« Le plasmodium inoculé par le moustique femelle, est dangereux pour la santé. Mais c’ est une maladie qui se traite par des moyens peu coûteux. On peut se protéger en dormant sous une moustiquaire imprégnée. Cependant il faut aussi garder son environnement propre »,  a dit le Pr Borges.

Toutefois, il a expliqué que le plasmodium, vecteur du paludisme, varie par sa taille et sa forme, en produisant des symptômes différents. Il convient donc d’en tenir compte pour le traitement.

A l’en croire, le moustique femelle pique parce qu’ il a besoin de sang pour protéger ses oeufs et se reproduire.

« 63 %  de personnes souffrant de paludisme ne font pas de fièvre. Il faut faire la prise en charge en tenant compte de la spécialité de chaque individu. Nous voulons sensibiliser la population et les pouvoirs publics, sur la nécessité de lutter efficacement contre cette maladie qui empêche de travailler et qui cause tant de morts », a relevé le Pr Borges.

En somme, il a plaidé pour la cohésion sociale et la possibilité pour chaque citoyen d’exprimer ses potentialités. Cette conférence s’inscrit dans le cadre du programme d’éducation sanitaire et environnementale développé par l’Institut AMI.