Abidjan le 26 juillet 2015(lepointsur.com)-Selon les chiffres communiqués par l’Organisation mondiale de la santé (l’OMS), le paludisme tue plus de 500 000 personnes par an. Ce, malgré les efforts des acteurs de la santé pour venir à bout de cette maladie.

Lutte contre le paludisme:la trouvaille  des  experts européens#Vaccin 

Des chiffres alarmants qui interpellent les leaders africains dont les populations sont les plus touchées. Ainsi dans la dynamique de l’OMS d’éradiquer ce fléau, l’Agence européenne du médicament a donné, le vendredi 24 juillet 2015, son feu vert  pour l’élaboration d’un vaccin expérimental contre le paludisme. Il s’agit notamment du vaccin anti-paludisme Mosquirix ; créé par la société britannique GlaxoSmithKline, ce vaccin dont le  rôle est  de prévenir le risque de paludisme chez les enfants âgés de 6 semaines à 17 mois pourrait être autorisé dans le contient africain.

Toutefois, selon des experts  les résultats de ces  essais  sont mitigés. D’autant plus que le Mosquirix offrirait une protection limitée aux jeunes enfants et une protection quasi-inexistante auprès des nourrissons. Cependant, le vaccin est considéré comme pouvant protéger des millions de jeunes enfants exposés à la maladie.

L’Agence européenne du médicament considère que le vaccin est efficace seulement un an après son injection. Ainsi, il protège 56% des enfants de 5 à 17 mois et 31% des bébés âgés de 6 à 12 semaines. Il demeure toutefois sans effet pour les malades atteints de paludisme sévère. En dépit de cela, l’Agence déclare que « le rapport bénéfices/risques du Mosquirix est favorable dans les deux groupes d’âge étudiés ».

Le vaccin doit encore recevoir l’approbation de l’Organisation mondiale de la Santé. Une fois cette étape franchise, Mosquirix sera le premier vaccin homologué contre le paludisme.

Opportune Bath avec Afrik.com

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