Sante

[Santé] L’université Peleforo Gon Coulibaly et le projet Lira pour bouter les maladies diarrhéiques en Côte d’Ivoire et au Sénégal


Korhogo, 28-10-2019 (lepointsur.com) Discours, communications et échanges, ont été les temps forts de l’atelier de lancement des activités du projet Lira, dans la salle de conférences de la bibliothèque B de l’université Peleforo Gon Coulibaly, à Korhogo. C’était le lundi 21 octobre dernier.

Un projet qui vise, entre autres, au renforcement des capacités des scientifiques en début de carrière en Afrique en matière de recherche transdisciplinaire et à favoriser la contribution scientifique à la mise en œuvre de l’agenda 2030, avec les 17 objectifs de développement durable.

«Il s’agit de contribuer à une meilleure compréhension des impacts du changement climatique sur les maladies liées à l’eau, en particulier sur les maladies diarrhéiques et au renforcement des capacité d’adaptation et de résilience des populations qui sont vulnérables à ces changements climatiques. Et, il se trouve que les maladies diarrhéiques constituent un problème majeur de santé publique dans beaucoup de pays africains», explique Dr Sokna Thiam, chef du projet Lira.

Enseignant-chercheur à l’université Peleforo Gon, Dr M’bra Kouassi Richard, par ailleurs, co-investigateur du projet, souhaite qu’il faut que : «le projet soit participatif. Avec la présence de scientifiques, de non-académiciens, de décideurs locaux et des communautés en amont et en aval du projet».

Choisie pour abriter l’atelier de lancement du projet dénommé, «réduire le fardeau des maladies diarrhéiques en milieu urbain face aux changements climatiques : une approche intégrée pour la durabilité dans deux ville secondaires de l’Afrique de l’Ouest», l’université Peleforo Gon Coulibaly s’en réjouie, par le truchement de son président. 

«Dans la devise de notre université, il est marqué le développement durable. Que de jeunes chercheurs de notre institution s’intéressent à cette question, cela signifie qu’ils ont épousé cette devise. En outre, une université a aussi pour vocation, de contribuer au bien-être des populations de sa zone d’implantation», a fait noter le Pr Coulibaly Adama.

Ce sont les villes de Mbour, au sud-ouest du Sénégal et Korhogo, au nord de la Côte d’Ivoire, qui sont les deux sites d’étude du projet, précise-t-on.

Soro Djeneba Tiékoungo, correspondante régionale

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