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Santé adolescents-jeunes : le PNSSU-SAJ fait un plaidoyer auprès des autorités pour une jeunesse saine #MairesetConseillersregionaux


En présence des autorités, les jeunes ont pris l’engagement d’adopter la politique de Santé Adolescents Jeunes.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 20-12-2017) A l’initiative du PNSSU-SAJ, un plaidoyer a été fait à l’endroit du gouvernement, à travers le ministère de la Santé et de l’hygiène, le mardi 19 décembre 2017, au Plateau en présence de plusieurs représentants d’administrations décentralisées. Il s’agit de soutenir le dialogue politique d’offre de services de santé aux jeunes. A cet effet, les autorités locales ont été exhortées à la mise en œuvre de la politique de SAJ dans leur communauté.

« L’engagement des maires et des conseillers régionaux est un atout pour les adolescents en matière de leurs droits à la santé par l’extension des services de Santé Adolescent et Jeunes  en Côte d’Ivoire », soutient la  Directrice-coordonnatrice du PNSSU-SAJ. Car selon Dr Ourega Marie-Paula, l’amélioration de la santé pendant l’adolescence entraîne des effets durables à l’âge adulte.

Dès lors, le plaidoyer du Programme National de Santé Scolaire et Universitaire-Santé Adolescents Jeunes est d’autant plus salutaire, qu’il intervient au moment où la délinquance juvénile, la consommation abusive de la drogue et les grossesses précoces font rage au sein de la frange jeune de la population ivoirienne.

« 60% de la population a moins de 25 ans et 42% moins de 15 ans, selon le dernier recensement de 2014. Ce qui fait de la Côte d’Ivoire un pays à forte démographie jeune. Du fait de certaines spécificités, notamment les organismes en pleine croissance physique et en mutation physiologique, les adolescents et jeunes sont vulnérables et soumis à des problèmes de santé de divers ordres », regrette-t-elle. A juste titre, le Directeur général de la Santé qui représentait Mme le Ministre de la Santé à cette cérémonie a souhaité que les jeunes soient davantage associés au dialogue politique de services de  santé pour eux.

Dans la foulée, Pr Dagnan N’Cho Simplice rassure le président de la jeunesse communale de Marcory, Oupoh Oupoh Moïse, qui plaidait pour des centres de santé où les conditions d’accueil sont acceptables et qui ne tuent l’envie de les fréquenter.  « Il faut rompre le cycle de transmission du VIH par des adultes friqués », lance-t-il à l’endroit des adolescents le plus souvent victimes des appétits sexuels des adultes contre d’importantes sommes d’argent.

Idrissa Konaté

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