Rovia Kanga (Porte-parole de l’Unjci) : « La récréation est terminée. L’UNJCI ira au congrès » #presse

Abidjan, le 10-8-15 (lepointsur.com)-Dans une déclaration faite vendredi 7 août 2015, le Porte-parole de l’Unjci s’est prononcé sur la décision de report du 9^e Congrès de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire suscité par le Directeur de cabinet du ministre de la Communication. Pour Kanga Rovia, il n’est pas question d’une quelconque transition à la tête de l’Unjci. Mieux, il a indiqué que le Congrès de l’Union aura bel et bien lieu par la volonté des membres de l’Unjci. Morceaux choisis des questions-réponses

Le conférencier, Kanga Rovia en compagnie du trésorier de l’Unjci, Laurent Okoué

« Nous avons été vigilants. Dans les heures et jours à venir, le Conseil exécutif de l’Unjci va se réunir pour encore s’adresser à l’ensemble des membres sur la décision à prendre. A ce niveau, nos textes ont déjà tout prévus, notamment l’Ag extraordinaire et le Congrès extraordinaire. Je suis triste de vous apprendre que les deux reports nous ont coûtés beaucoup d’argent. C’est méchant. Tenez-vous bien, le Congrès aura bel et bien lieu par la volonté de ses membres et non par celle d’un individu quelconque.

« Le Congrès aura bel et bien lieu par la volonté de ses membres et non par celle d’un individu quelconque »

Tous les journalistes membres de l’Unjci, y compris ceux qui ont demandé le report du Congrès sont contre ce énième report. Car, s’il y a une chose à laquelle tient le journaliste et qu’il ne marchande pas, c’est bien sa liberté. Je tiens à vous que ce matin (Ndlr : vendredi 7 août 2015) nous étions au Palais présidentiel où le Président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire a été officiellement invité par la présidence de la République pour représenter l’ensemble des journalistes au 55^e anniversaire de l’indépendance de notre pays.

« S’il y a une chose à laquelle tient le journaliste et qu’il ne marchande pas, c’est bien sa liberté. »

Après la cérémonie, nous nous sommes retrouvés au cocktail au cours duquel Mme le ministre de la Communication

Les journalistes ont répondu massivement à l’appel de la liste MT pour être témoin de l’histoire

a indiqué qu’elle ne sentait pas concernée ni de près ni de loin par ce que M. Doumbia Mory, son Directeur de cabinet a fait et que cela engageait sa responsabilité. A ce propos, elle s’est confiée à Assé Alafé, l’un de nos patrons et confrères qu’elle n’était pas au courant de ce que son Dircab avait fait.

C’est l’occasion de vous dire que M. Doumbia Mory est à la tête d’une bande de comploteurs tapis au ministère de  la Communication où ils ne font pas le travail pour lequel ils sont payés au frais du contribuable. Est-ce leur rôle de reporter le Congrès des journalistes sans leur consentement ? Mais plutôt, ils s’érigent en directeurs de campagne. Mieux, le président Amos Béonaho  a fait une confidence à MT selon laquelle,  le président Yao Noël l’aurait approché pour l’informer de la sollicitude que son adversaire aurait manifesté pour un autre du Congrès.

« M. Doumbia Mory est à la tête d’une bande de comploteurs tapis au ministère de  la Communication où ils ne font pas le travail pour lequel ils sont payés au frais du contribuable. »

Selon le président Amos Béonaho, l’adversaire en question avait déjà sollicité son intermédiaire pour que le report soit possible. Après la première tentative, le président lui a répondu qu’il ne pouvait plus jouer ce rôle. Cela pour dire que M. Doumbia Mory était dans sa logique de complot en décidant d’un deuxième report du Congrès de l’Unjci. Nous étions déjà informés de ce qui s’est passé. La récréation est terminée.

« L’Unjci appartient aux journalistes de Côte d’Ivoire. Nous n’accepterons pas la caporalisation de notre union »

Les retrouvalilles entre journalistes de différents bords éditoriaux à la la Maison de la Presse d’Abidjan (MPA)

L’Unjci appartient aux journalistes de Côte d’Ivoire. Nous n’accepterons pas la caporalisation de notre union. Retenez qu’il n’y aura pas de transition, le président Traoré Moussa est en place. Conformément à nos textes, il dirige l’Union. Nous prendrons les dispositions qu’il faut pour la tenue du Congrès pour donner l’Unjci à ses membres. Ce qui ressort de la mobilisation suscitée par cette vague de reports démontre la solidarité de tous les journalistes à ne pas brader leur liberté, encore moins leur union. Nous n’accepterons pas qu’on nous tire vers le bas. »

Propos retranscrits par Idrissa Konaté

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