CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 27-6-2017) Les ex-combattants de la cellule 39 ont désormais du mal à accorder leur violon. Deux camps se battent pour la tenue d’une marche de protestation que plusieurs d’entre eux envisagent pour le mercredi 28 juin 2017. A ceux-là s’opposent le groupe dirigé par Ouattara Amadou, le porte-parole de tous les ex-combattants.

Alors que les premiers entendent mettre le projet de marche à exécution à la date indiquée, les seconds souhaitent donner la chance aux négociations initiées avec le pouvoir avant d’entreprendre quoi que ce soit. « Le  ministère de l’Intérieur et de la sécurité, informé de ce qu’une manifestation des ex-combattants se préparait à Bouaké a instruit le Préfet de police à l’effet de nous entendre. J’ai é té arrêté le jeudi 22 Juin 2017 devant la préfecture de police. J’ai alors signifié que notre mouvement n’est pas concerné par cette marche », indique le porte-parole adjoint de la cellule 39 qui précise avoir été libéré quelques heures après.

Malheureusement, son appel à travers cette déclaration invitant ses camarades de la Cellule 39 à ne pas s’associer à la manifestation de rue projetée n’est pas partagé par le sieur Diakité, un membre de ladite cellule qui insiste pour dire que son projet de marche avec d’autres camarades aura bel et bien lieu à la date convenue. Pour ce militant de la Cellule 39 venu tout droit de la ville de Ouangolodougou, il n’est pas question de surseoir à leur projet. D’autant plus qu’ils estiment avoir été trahis par les leaders qu’il accuse d’avoir vendu leur lutte en suivant les hommes politiques. « Demain (Ndlr, mercredi 28 juin 2017) nous serons dans la rue et personne ne va nous en empêcher », martèle-t-il.

Simon De Bamela , correspondant

Commentaires

commentaires