REVOIR LES TEXTES DÉFINISSANT LES JOURS FÉRIÉS PAR LA CONVENTION (Simple avis)
LOIN D’ÊTRE UN RABAT-FÊTE.
En principe, pour les fêtes qui tournent dans la semaine (qui ne sont pas fixes), le lendemain de ces fêtes ne sont pas fériés si elles tombent un dimanche. Les deux fêtes dont les lendemains sont fériés quand elles tombent un dimanche sont la fête du travail (1er mai) et la fête nationale (7 août). Hormis les fêtes de Pâques et Pentecôte héritées de la colonisation.
Par conséquent, les lendemains des fêtes de Noël, de Ramadan et de Tabaski ne sont pas fériés si celles-ci ont lieu dimanche. Malheureusement, depuis 2011, le lendemain de ces trois fêtes est déclaré férié, chômé et payé quand elles se déroulent un dimanche. Je me rappelle, en 2011, la Tabaski a eu lieu un dimanche, le lendemain a été déclaré férié, chômé et payé. Quelques semaines après, on a célébré Noël un dimanche, même traitement, lundi chômé et payé. Alors, le jour de l’An 2012 a été fêté un dimanche, des fonctionnaires se sont décrété le lundi 2 janvier férié malgré l’appel du gouvernement au cours du journal télévisé de 20h. Le 2 janvier, très peu de fonctionnaires étaient à leur poste, certains mêmes étant encore dans leur village.
Alors, s’il vous plaît, ce n’est pas parce quelqu’un a bu pendant sa fête de Noël de samedi à dimanche, qu’il doit se reposer encore lundi; ce n’est pas parce que quelqu’un s’est gavé dimanche de nourriture qu’il va se reposer lundi pour digérer.
Je pense, humblement, qu’on doit revoir la Convention et redéfinir ces nombreuses fêtes religieuses et leurs jours fériés. Samedi, ma proposition.
Par Pascal Kouassi