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Rentrée scolaire 2016-2017 : Des chefs d’établissements dénoncent l’insuffisance des salles de classes #Bouaké


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 14-9-2016) La rentrée scolaire 2016-2017  annoncée pour le mardi 13 septembre 2016 n’est pas encore effective à Bouaké. En tout état de cause, l’heure n’est pas à la mobilisation habituelle des rentrées de  classes. Les élèves et leurs parents traînent encore les pas, quelques jours après cette rentrée. Notre équipe de reportage qui s’est rendue dans quelques établissements de la place a pu se rendre compte de la situation.

Du Lycée Classique au Collège TSF, en passant par le Lycée moderne Nimbo, l’heure n’est pas à la grande influence. Certains parents et élèves s’affairent encore à l’inscription  physique quand des professeurs sur place ont repris le chemin des classes pour donner les premiers rudiments scolaires.

Approché, Coulibaly Souleymane, proviseur du  Lycée Nimbo nous apprend déjà que son établissement est à plein pied dans les cours pour dire qu’il respecte le chronogramme fixé par le ministère de tutelle. Toutefois, il nous informe que les salles de classes sont insuffisantes pour accueillir les 4000 élèves attendus pour cette rentrée scolaire.

« Sur 4000 élèves attendus, seulement 2981 ont pu effectuer leurs inscriptions en ligne et 1262 ont jusque-là procédé a leurs inscriptions physiques », a indiqué le premier responsable de cet établissement scolaire. Il soutient que le déficit de certains  professeurs admis à d’autres fonctions a considérablement un impact quant a la disponibilité des ressources humaines pour cette rentrée. A côté des chefs d’établissements, certains parents évoquent des difficultés financières liées à la fête de la Tabaski.

« On aurait pu reporter la rentrée scolaire vers la fin du mois de septembre à cause de la fête de Tabaski. La fête dont la date a pratiquement coïncidé avec la rentrée pèse fortement sur nous. Ces deux événements sont excessivement coûteux. Nous avons décidé de faire la fête et penser la rentrée après. Ce qui n’est pas du tout évident, vu les énormes dépenses effectuées pour l’achat des provisions alimentaires nécessitées par cette fête », se lamente Yacouba Bamba, parent d’élève résidant au quartier Dar-Es-Salam.

Simon Debamela, correspondant régional

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