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Religion/ La Communauté sociale des croyants face à un défi


Mme ZuberVers la fin des maux de l’Afrique ? C’est ce pari audacieux que se propose de réaliser Alice Zuber et la Csc (Communauté sociale des croyants). Elle l’a fait savoir, le samedi 13 septembre 2014 au cours d’une conférence publique. Pour ce faire, la psychothérapie se présente comme la meilleure pour y parvenir. Selon la psychothérapeute, les difficultés de l’Afrique réside dans le fait que les Africains sont réfractaires à l’alternance. Dans la mesure où, « chacun veut avoir le dernier mot ». Bien plus, la présidente de la Csc fait remarquer que ces maux que connait le continent sont la conséquence de ce que « Satan est beaucoup vénéré en Afrique ». Cette remarque d’Alice Zuber se fonde sur le fait que les Africains refusent d’être responsables devant les difficultés. Ainsi, pour elle, il ne sert à rien d’accuser l’Europe d’être à la base de toutes les souffrances de l’Afrique. « Les Européens ont fait leur part. Il appartient aux Africains de faire leur part », a-t-elle insisté. Puis de s’interroger « où est donc passé Dieu ?» Lorsque les religieux n’arrêtent pas de vouer Satan aux gémonies. Pour elle, en effet, les Africains doivent pouvoir expérimenter spiritualité pour sortir du gouffre des guerres, famines et coups d’Etat militaire où ils sont plongés depuis longtemps. D’autant plus que la psychothérapeute rappelle que tout se conjugue sur la loi de la dualité. « Toute chose a sa raison d’être », a-t-elle souligné. Alice Zuber regrette le fait que les Africains vénèrent le mal au détriment de l’esprit. « Nous sommes au temps de la révélation », a indiqué Mme Zuber qui, après avoir connu l’origine du mal a appris à connaître l’homme africain. La conférence publique était une véritable plateforme sur la spiritualité qui, selon la conférencière, reconnaît toute valeur. En l’occurrence, le triptyque corps, âme, esprit obligé d’évoluer concomitamment.

Idrissa Konaté      

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