L’horizon s’éclaircit davantage sur la situation de crise qui prévaut à Petroci.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, 8-2-2016) A l’issue de la première journée de négociations entre la direction générale de Petroci et les agents grévistes le lundi 8 février 2016, sous l’arbitrage du ministère de l’Emploi et de la protection sociale, le mot d’ordre de grève en vigueur depuis le jeudi 4 février 2016 a été levé. Une mesure à mettre l’actif du Directeur général qui a accepté de faire plusieurs concessions quant aux revendications des agents. Les négociations reprennent aujourd’hui mardi 9 février 2016.

A l’origine de ces négociations, le licenciement de 50 agents dû à la conjoncture qui frappe de plein fouet Petroci, eu égard à la chute drastique des cours du pétrole tombé à son plus bas niveau, environ 30 Dollars le baril. Depuis, la direction générale et les agents licenciés ont du mal à accorder leur violon quant aux dommages et intérêts prévus pour accompagner la mesure de licenciement.

Tandis que la direction générale de Petroci met en avant les dispositions du nouveau code du travail (article 15.18) qui prévoit un minimum de trois (3) mois de salaire brut jusqu’à un maximum de vingt (20) mois à titre de dommages et intérêts, les agents licenciés réclament un minimum de vingt-sept (27) mois à soixante (60) mois. Une situation qui a conduit à un débrayage le jeudi 4 février dernier sur les sites stratégiques de la société.

Pour éviter des conséquences désastreuses dues à cette grève, la direction générale de Petroci a décidé de prendre le taureau par les cornes pour entrer en négociation avec les grévistes sous l’arbitrage du ministère de l’Emploi et de la protection sociale. Le moins que l’on puisse souhaiter, c’est que les négociations débouchent sur le règlement définitif de cette situation qui menace l’économie nationale.

Idrissa Konaté

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