Ouragahio, 26-07-2021 (lepointsur.com) Les violences basées sur le genre (vbg) notamment les violences sexuelles et violences physiques connaissent une nette croissance dans la région du Goh, ouest de la Côte d’Ivoire, et plus particulièrement dans les sous-préfectures de Ouragahio et de Bayota.

Conscient de cette triste réalité, le centre social de Ouragahio a procédé, le lundi 26 juillet 2021, à la formation de 21 comités de protection des enfants (CPE) aux techniques de communication sociale, lors d’un atelier organisé dans ses locaux, sis non loin de la sous-préfecture de Ouragahio.

Ainsi, venus de Gbigbikou, Nekeide, Yazereme et Balayo dans la sous-préfecture de Bayota et de Bodocipa, Kpapekou, Kokouezo, Tiepa, Zebizekou, Konankro, Petit Toumodi, Djekro, Nananfouet et Amani Kouassikro dans la sous-préfecture de Ouragahio, les 21 CPE ont successivement travaillé sur 3 types de communication : la communication de masse, de proximité et le porte à porte. Et ce, afin de pousser la communauté à changer de mentalité, d’adopter les vbg comme pratiques à bannir et à changer de comportements.

Lieu a été l’occasion pour le directeur du Centre social de Ouragahio, Allé Affou d’inviter les CPE à encourager les parents à déclarer les cas. Car, a-t-il relevé au passage que, « toutes les dépenses liées à la prise en charge médicale, psychologique, juridique et autres des victimes est entièrement gratuite ».

Cet atelier de formation fait suite à l’enregistrement de 6 cas de viols, tentatives de viols et d’une dizaine de cas de violences physiques sur des mineurs enregistrés par le centre social de Ouragahio, selon son rapport à mi-parcours de ses activités 2020-2021 dans les sous- préfectures sous-préfectures de Ouragahio et de Bayota. La présente activité bénéficie du soutien financier du fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF).

Laine Gonkanou, correspondant régional

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