Réfections et constructions des routes : développement ou appauvrissement


On a toujours dit que « la route précède le développement » et cela retentit comme une cloche dans la bouche des uns et des autres (du balayeur aux dirigeants). Et l’érection de ce genre d’ouvrage donne sans nul doute, du baume aux cœurs des populations qui en jouissent dans leur localité respective.

Par ailleurs, ce qui devrait mettre fin au calvaire de nos compatriotes, est ce qui cause le plus de tracas et désarroi au sein de leurs foyers. Cela dit, la réfection de nos médiévales routes est une vraie poule aux œufs d’or pour le compte de certains individus véreux. Au nombre de ceux-ci, nous comptons les propriétaires de logements et les commerçants qui du coup, font flamber le coût de leurs produits. Nous en voulons pour preuve la commune d’Anyama,       qui ayant joui de la grâce de l’actuel président Ouattara, en ayant bénéficiée du revêtement de la voie dénudée de tout bitume, occasionnée par le régime « woodien » d’alors (entendez par-là le régime du Woody : Laurent Gbagbo)                                             sous prétexte de la « refonder » et pardon de la refaire, n’a pu tenir parole de 2006, jusqu’à son éviction du pouvoir. Et cela est aujourd’hui chose faite grâce   au bâtisseur ADO, même si cette voie connait des imperfections dans son édifi –                                                       cation.

Pour en venir au fait, les propriétaires de logement de l’axe Abobo-Anyama, depuis 2005 ne cessent de faire grimper le prix des loyers, jusqu’à ce jour pour motif que « la route doit ­être réhabiliter ou  qu’ il y a désormais la route » . Leur fameux subterfuge pour atteindre leur sombre objectif, est de demander aux locataires de libérer leur demeure de façon momentanée pour des travaux de réfection. Une fois que c’est fait, on y passe une couche de peinture bon marché pour ensuite presque doubler le prix du loyer. C’est donc, tout naturellement que les occupants qui peinaient à éponger l’ancien coût du loyer plus bas, s’éclipsent sans crier, gare ! Qu’est-ce que c’est triste ! Quant aux frais de cautions et avances faramineuses, on n’ose à peine en parler. Et à l’instar de la commune d’Anyama, c’est tout le district d’Abidjan qui s’en trouve concerné. Cela semblerait être un canular ou une histoire à dormir débout, hélas ! Ceci est bien vrai. A y voir de près on a l’impression que la route dans nos pays enrichissait le peuple au point de faire culminer le niveau de vie. Désormais, la cause de la fierté des riverains de cette localité est devenue leur pire cauchemar.Et comme si cela ne suffisait pas les commerçants se mêlent à cette furie démentielle et délirante de recherche de gains. On ne peut qu’à travers cela constater une illustration propre à la cupidité et au manque criard d’humanisme de la part des africains, êtres aux cœurs obscurs comme le noir charbon du foyer de la ménagère à l’état brut.

Alors, pour ne pas que les efforts du gouvernement ne soient vains, dans sa constante recherche du bien-être de ses concitoyens, il s’avère plus qu’urgent pour le président par l’entremise des locataires de l’hémicycle ivoirien (les députés) de prendre des mesures plus que draconiennes en faisant voter une loi contre la montée flambante des coûts de loyers en zones urbaines et banlieues. Et cela au risque d’en être à la longue tenus pour responsables. «C’est pas moi hein ! Vous-mêmes, vous connaissez ivoiriens oooh ! donc , que ceux qui doivent y remédier le fassent vite.»

 Debank

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