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Réedition: « Monsieur Alassane OUATTARA, posez les premières pierres de la fondation de l’IVOIRIEN NOUVEAU…maintenant! » (Déjà publié le 31 octobre 2015)


Docteur Pascal ROY Philosophe-Juriste-Politiste-Coach politique-Analyste des Institutions, expert des droits de l'Homme et des situations de crises-Médiateur dans les Organisations-Enseignantà l'Université-Consultant en RH-Écrivain-Chroniqueur

Docteur Pascal ROY
Philosophe-Juriste-Politiste-Coach politique-Analyste des Institutions, expert des droits de l’Homme et des situations de crises-Médiateur dans les Organisations-Enseignant à l’Université-Consultant en RH-Écrivain-Chroniqueur

-Monsieur Alassane OUATTARA, posez les premières pierres de la fondation de l’IVOIRIEN NOUVEAU…maintenant! (Déjà publié le 31 octobre 2015)

Tout mon dessein ne tendait qu’à m’assurer et à rejeter la terre mouvante et le sable, pour trouver le roc ou l’argile. Ces mots de René Descartes dans « Discours de la Méthode » (Troisième partie) sont d’une actualité retentissante, au regard du contexte socio-politique post-électoral en Côte d’Ivoire, en ce qu’ils nous invitent à nous atteler à découvrir, à promouvoir des certitudes et des vérités, des méthodes et des actions, c’est-à-dire du dur sur lequel s’appuyer, tout comme le roc et l’argile pour « construire » l’IVOIRIEN NOUVEAU et, partant, la Côte d’Ivoire du développement accompli, des valeurs et des pratiques modernes.

Il est alors essentiel, pour Monsieur Alassane OUATTARA, de passer de la théorisation des promesses de la campagne politique à la pratique de la réalisation du projet de société promis aux ivoiriens, dès les premières  semaines de ce second mandat. Oui toute réalité vivante est embarquée dans un mouvement se traduisant par le passage du virtuel au réel, de la « puissance » à l’« acte », selon les termes aristotéliciens. Place donc à une nouvelle gouvernance !

La cloche des butins gras de fidélités, des récompenses sans compétences ou avec des compétences molles doit arrêter de sonner. Le défi de l’émergence passe par l’acquisition de nouvelles valeurs, l’adoption de nouveaux comportements et le choix politique d’une gouvernance qui facilitent le développement. N’est-ce pas aussi cela la sculpture de l’IVOIRIEN NOUVEAU ? Inutile de rappeler à monsieur Alassane OUATTARA qu’il a promis placer son second mandat sous le sceau de l’ivoirien nouveau et de l’emploi des jeunes et des femmes.

En politique, l’homme nouveau fait référence au résultat théorique des utopies concernant l’humanité entière.Dans cette expression, l’idée centrale qui se dégage c’est « la prise de conscience ». Cette prise de conscience est présentée comme un changement des mentalités devant aboutir à une société où les individus et l’état agissent ensemble pour protéger les valeurs républicaines, citoyennes, démocratiques et de développement. L’homme nouveau est supposé bon, intègre, fraternel, patriote, solidaireet égal aux autres.Cela suppose l’existence d’une conscience collective dépassant celle des intérêts individuels, particuliers, régionalistes, partisans, claniques et égoïstes.L’ivoirien nouveau est alors une expression qui appelle à un changement de vision socio-politique. C’est un appel à une prise de conscience de la chose commune, une invitation à connaître et à promouvoir les valeurs de la république, une méditation de la citoyenneté.

La raison et le bon sens commandent que ce changement de cap structurel, moral, technique et pratique commence au plus haut sommet de l’État. Que le chef de l’État envoie courageusement des signes forts à l’opinion dès ces premiers instants de l’exercice de son second mandat. La construction de l’ivoirien nouveau et la bonne conduite du chantier de l’émergence ont besoin que chaque citoyen soit vrai et honnête avec lui-même, pour ensuite être vrai et honnête avec les autres et la patrie. Et c’est au Président OUATTARA d’incarner cette dynamique.

Chacun peut faire tourner et développerla Côte d’Ivoire grâce à ses mains ou à son ingéniosité. C’est à tous les citoyens de construire le développement et donc l’émergence à travers leurs comportements et leurs œuvres : les encombrements administratifs, les tapages sociologiques ridicules et les médiocres récompenses politiques ne suffiront pas. Il y a besoin également de l’émergence de nouveaux comportements citoyens, de nouveaux acteurs politiques,de nouveaux acteurs techniques et de nouveaux conducteurs de certaines parcelles des affaires publiques.

L’édification  de l’IVOIRIEN NOUVEAU exige une nouvelle équipe gouvernementale en Côte d’Ivoire, plus resserrée, davantage rajeunie, avec une bonne représentation féminine et des talents de la diaspora. L’activité gouvernementale n’est pas un métier; c’est une mission de haut service public qui doit être réservée, pour l’essentiel, aux plus dynamiques et aux plus brillants des enfants de la Côte d’Ivoire. On n’y va pas pour faire carrière. C’est non productif et ce n’est pas moderne de mener une responsabilité ministérielle, de façon continue : 6, 7, 10 ans et même plus.

Par conséquent, les ministres qui totalisent une dizaine d’années de séjour gouvernemental ne doivent plus être reconduits sous le deuxième mandat de monsieur Alassane OUATTARA: ils peuvent servir la République autrement et ailleurs. Ce sont, entre autres, monsieur Patrick Achi, monsieur Moussa Dosso, monsieur Mabri Toikeuse, monsieur Cissé Bacongo, etc. Les trois quarts de l’actuel cabinet gouvernemental doivent être mis en vacances pour diverses raisons : incompétence ou insuffisance de rendement, cupidité ou corruption, long séjour d’exercice ministériel. Le gouvernement devra être piloté par un nouveau premier ministre d’une cinquantaine d’années et qui a les énergies physiques et intellectuelles suffisantes pour relever le défi de l’ouvrage de l’IVOIRIEN NOUVEAU et de l’émergence. Ce qui passe par le renforcement de l’apaisement du climat socio-politique, l’enrayement du grand banditisme dont la prolifération des coupeurs de route et le phénomène des microbes, l’opérationnalité de la réinsertion socio-professionnelle des ex-combattants, la conduite du chantier de la reconstruction infrastructurelle de la Côte d’Ivoire, la mise en place d’un système de sécurité sociale qui réhabilite et modernise les actions des assistants sociaux pour qu’elles touchent le cœur des quotidiens des ivoiriens plongés dans les détresses et les misères et la réalisation de l’assainissement fonctionnel et financier de l’administration ivoirienne. C’est un impératif catégorique de solder toutes les affaires judiciaires relatives au dernier contentieux électoral de 2010 afin de donner une chance d’accélération et d’épaisseur au processus de réconciliation.

Ici, l’émergence prend la connotation de processus de formation de nouveaux degrés d’organisation. Faire évoluer les mentalités et les comportements des citoyens vers des réflexes développementaux et donc des attitudes qui favorisent et propulsent le développement socio-économique. L’émergence socio-économique d’un État a une double fondamentation liée aux comportements des citoyens et aux projets institutionnels. La quête de l’émergence exige des changements de pratiques économiques, administratives, politiques et sociales à l’œuvre et s’adaptant au processus. La fondation de l’IVOIRIEN NOUVEAU fait appel à de nouvelles habitudes qui cadrent avec cet idéal  sociétal. Cette volonté politiquedoit revêtir indéniablement un intérêt particulier pratique.

Les mutations politiques, économiques et sociales profondes générées par la mondialisation à l’échelle planétaire n’ont pas épargné nos différents pays qui doivent redoubler leurs efforts non seulement pour leur émergence économique mais également et surtout pour répondre efficacement et avec efficience aux attentes et aspirations légitimes et de plus en plus croissantes de leurs populations.Ainsi, l’émergence de nouvelles valeurs universelles liées à la bonne gouvernance de l’Etat de droit doit imposer la remise en cause de la conception classique du rôle de l’Etat et ses modes d’organisation et d’intervention dans les différentes sphères politique, économique et sociale et la nécessité pour l’Etat de se doter d’une administration moderne, performante, impartiale, capable de s’adapter en permanence à son environnement et à sa société.

En effet, les règles de la bonne gouvernance de l’Etat moderne et la démocratisation de la vie publique à traversune plus grande ouverture sur la société civile imposent non seulement d’associer le citoyen à la gestion publique mais également et surtout de considérer le citoyen comme enjeu stratégique de tout processus de réforme.À ce propos, la confiance et la satisfaction du citoyen sont considérées comme des indicateurs de bonne gouvernance.C’est pourquoi, l’administration et le service public doivent impérativement être fondés sur les principes d’égalité devant la loi, d’impartialité, de continuité et de transparence afin de préserver les droits fondamentaux du citoyen.Cette exigence est de nature à contribuer au rétablissement de la confiance du citoyen dans l’administration et partant dans l’Etat ; ce qui ne peut que garantir les chances de la réussite de toute action de réforme engagée.

Concernant la Côte d’Ivoire, il est nécessaire de souligner que notre pays s’est engagé, depuis la sortie de la crise post-électorale de 2010, dans un processus de réforme globale qui a touché l’ensemble des secteurs d’activité de l’Etat; processus assez timide, timoré et qui doit être redynamisé et approfondi par l’introduction de nouvelles actions audacieuses et opérantes, sous ce deuxièmement mandat de monsieur Alassane OUATTARA. Il nous faut favoriser l’émergence de nouveaux et vigoureux talents sur la scène gouvernementale, administrative, économique et sociale, mettre en place une économie de marché, la consécration de nouvelles libertés liées à la citoyenneté, la généralisation des nouvelles technologies de l’information et la communication devront induire des mutations profondes au sein de l’Etat et de la société.Enfin, nous devons être capablesd’ériger progressivement la concurrence compétentielle en une dimension nodale dans l’organisation et l’animation de l’administration, de l’économie mais aussi de la politique.

Docteur Pascal ROY Philosophe-Juriste-Politiste-Coach politique-Analyste des Institutions, expert des droits de l'Homme et des situations de crises-Médiateur dans les Organisations-Enseignantà l'Université-Consultant en RH-Écrivain-Chroniqueur

Docteur Pascal ROY
Philosophe-Juriste-Politiste-Coach politique-Analyste des Institutions, expert des droits de l’Homme et des situations de crises-Médiateur dans les Organisations-Enseignantà l’Université-Consultant en RH-Écrivain-Chroniqueur

C’est pourquoi je propose la création d’un ministère délégué auprès du Président de la République chargé des réformes du service public, des missions et des structures de l’Etat et du contrôle de la qualité de l’action gouvernementale.Ce ministère devra être animé par des experts et des personnalités de haut niveau,d’une grande vigueur morale et physique, justifiant d’une maîtrise avérée dans leurs différents domaines, qui auront pour mission de procéder à un diagnostic détaillé et précis du service public, des missions et structures de l’État en préconisant de véritables programmes de réformes stimulatrices de développement ou d’émergence politico-socio-économique et acter leur mise en œuvre.Dans ce cadre, un arsenal juridique et réglementaire doit être mis en place pour permettre l’encadrement des différentes activités politiques, économiques et sociales, pour être en phase avec les mutations modernisantes et permettre ainsi l’émergence d’un Etat moderne répondant aux exigences de la bonne gouvernance et de la démocratisation de la vie publique et en mesure de répondre aux besoins et aspirations légitimes et de plus en plus croissants de la société, avec efficacité et efficience.

Rappelons, à toutes fins utiles, que la mission de l’Etat, à travers l’administration et le service public doit consister exclusivement à satisfaire les besoins des citoyens dans le respect de l’Etat de droit. Cette exigence requiert de la part de l’administration et des services publics un fonctionnement impartial et transparent qui trouve son fondement dans les principes d’égalité des citoyens devant la loi, d’impartialité du service public.Par ailleurs, les institutions de l’Etat et la société civile déterminent en grande partie les potentialités de la croissance économique et de la lutte contre toute forme d’exclusion ou d’inégalités sociales et / ou régionales ainsi que contre la pauvreté, l’analphabétisme…Par conséquent, les mesures qui améliorent le fonctionnement de ces institutions stimulent la croissance et favorisent l’équité, la solidarité et l’égalité des chances.

Il est bon de repréciser que l’objectif recherché à travers ce ministère chargé des réformes du service public, desmissions et des structures de l’État et du contrôle de la qualité des actions gouvernementales consiste essentiellement, d’une part, dans l’accroissement de la capacité de l’administration à s’adapter aux changements de son environnement et d’autre part, que la modernisation de l’administration et du service public ne peut se faire sans l’amélioration de leurs relations avec les citoyens qui se sont transformées d’administrésà usagers puis à clients, ce qui impose à l’administration et au service public de revoir leur comportement avec eux en tenant compte de leur nouvelle qualité.En clair, La réforme de l’Etat sous tous ses aspects ne pourra accomplir sa finalité que si elle parvient à rétablir des relations saines et confiantes entre l’Etat et le citoyen. Ce ministère devra, dans cette perspective, placer le citoyen au cœur de la problématique de la réforme de l’État et donc des efforts déclencheurs du développement, de l’émergence et donc de l’IVOIRIEN NOUVEAU. Ce qui dénotera de la volonté du Chef de l’État de réhabiliter le service public et d’assurer son renouveau en vue de lui permettre de répondre convenablement aux attentes et préoccupations des citoyens.

En effet, la démocratisation dela vie publique et son ouverture sur la société civile devrontfavoriser une nouvelle vision des rapports du citoyen avec l’Etat et l’Administration ainsi que le besoin d’associer plus activement le citoyen à la gestion publique, notamment par la promotion de sa participation et de sa contribution à l’évaluation du service public et à l’amélioration de la qualité de ses prestations, en favorisant le développement de l’administration électronique par l’introduction et la généralisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Docteur Pascal ROY Philosophe-Juriste-Politiste-Coach politique-Analyste des Institutions, expert des droits de l'Homme et des situations de crises-Médiateur dans les Organisations-Enseignantà l'Université-Consultant en RH-Écrivain-Chroniqueur

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Enfin, un observatoire national du service public doit être créé, placé sous la responsabilité de ce Ministre et composé de représentants de l’administration, des organisations syndicales et patronales et de la société civile; cet observatoire, qui est un organe consultatif, sera chargé, dans le cadre des programmes visant la réforme du service public, notamment de :- la concertation sur toute action de réforme susceptible de permettre l’amélioration de l’organisation et du fonctionnement du service public;- la proposition de toutes mesures pouvant avoir un impact direct sur l’amélioration de la qualité des prestations du service public ;- la contribution à l’évaluation des programmes de reforme du service public et de leur mise en œuvre.Il est nécessaire de souligner, néanmoins, au regard des attentes et des préoccupations multiples et urgentes du citoyen d’une part et afin de permettre à celui-ci de ressentir rapidement la volonté et la détermination fermes du gouvernement d’opérer le renouveau et la réhabilitation du service public, à travers notamment le changement qualitatif de ses modes d’organisation et de fonctionnement, garants de l’amélioration de la qualité de ses prestations d’autre part, des mesures concrètes et immédiates doivent être prises.

En définitive, le processus d’émergence d’un État exige d’améliorer le climat d’investissement, l’accès aux services financiers et non-financiers, la qualité de service de l’Administration (véritable handicap du processus ivoirien). Pour guérir ce marasme administratif, des axes stratégiques et mesures prioritaires portant sur l’automatisation des procédures administratives et l’assainissement du service public doivent être diligentés afin d’améliorer leur niveau d’attractivité, de compétitivité et de rentabilité pour accompagner la marche vers l’émergence et hâter sa réalisation. L’aspiration de la Côte d’Ivoire à atteindre l’émergence est certes conditionnée par une solidité de la croissanceéconomique à travers le développement du Secteur privé en vue d’accroître lesrevenus et le bien-être des Ivoiriens, mais aussi et fondamentalement par l’acquisition des valeurs imbriquées dans l’IVOIRIEN NOUVEAU et par une administration développementale fortement liée à la qualité des prestations de ses agents et de l’environnement du travail.

J’ai la conviction profonde que l’Administration, d’unemanière générale, est un véritable levier du développement économique et social et devrait accroitre sa performance. L’automatisationdes procédures administratives constitue le premier axe stratégique. Elle vise à doter les administrations de procédures dématérialisées efficaces tout en assurant la sécurité et la confidentialité des transactions.La généralisation des procédures automatiques doit être actée. Parallèlement à la dématérialisation des procédures administratives, les réformes structurelles et sectorielles doivent être prises pour inculquer des comportements de développement aux agents administratifs en y injectant des ressources humaines jeunes, féminines et qualifiées.

C’est la mobilisation des énergies populaires par l’émergence citoyenne,par l’édification de l’IVOIRIEN NOUVEAU, à travers une véritable réfondation institutionnelle,  qui est la condition sine qua non de l’émergence économique !

Il est également impérieux de créer un ministère délégué auprès du Président de la République exclusivement dédié aux populations de la diaspora. Rendre rapidement effective la mise en place d’un Haut Conseil des Ivoiriens de l’Extérieur avec un statut délibératif et une autonomie financière et d’actions. Ces deux structures doivent être pilotées par des connaisseurs des problématiques diasporiques. Elles s’attèleront, entre autres, à organiser un transfert réussi, efficace et bénéfique des diverses compétences des populations diasporiques au service socio-économique de la Côte d’Ivoire et mettre en synergie des pratiques innovantes nécessaires pour la modernisation des mentalités, de notre administration et des divers services étatiques.

La modernité ivoirienne en construction et qui serait centrée sur la satisfaction des besoins du peuple et des individus doit encore relever plusieurs défis majeurs. Les diasporas ivoiriennes, à travers le monde, pourront, par le canal de leur ministère et du Haut Conseil, s’investir davantage en Côte d’Ivoire pour apporter leurs différentes expertises et construire ensemble une Nation réconciliée, paisible et émergente, dans sa diversité cosmopolite. Ce qui permettra de connaître, reconnaître, valoriser et vulgariser les bonnes pratiques des diasporas ivoiriennes,acquises dans les grandes nations du monde, au sein du tissu « Ivoire » pour le co-développement Côte d’Ivoire-Europe, Côte d’Ivoire-Asie, Côte d’Ivoire-Amérique, … , l’une des clés du développement propulsif et surtout dans la conception, le suivi et la mise en œuvre du projet de l’IVOIRIEN NOUVEAU. La Diaspora ivoirienne est un vivier important de cadres compétents et d’experts dans le secteur informel. Ils ont fait leurs preuves ailleurs et méritent confiance. Le référendum constitutionnel prévu en 2016 doit prendre en compte l’exercice juridique de la double nationalité et ouvrir une circonscription législative pour les ivoiriens de la diaspora.

Il faut éviter d’étouffer le sens de la politique et de la démocratie en rejetant les idoles des contraires. La politique c’est la promesse d’un possible, une folle espérance pour un monde plus juste, un monde où les richesses seraient partagées, où l’on ne souffrirait plus ni de la faim, ni de la guerre, ni de l’indifférence, ni de la solitude, un monde où tous les citoyens, jeunes et adultes auraient droit à la parole, à la dignité et au respect. Mais cette promesse, elle ne peut advenir rien qu’en claquant des doigts. Pour se réaliser, elle a besoin de moi, de toi, de vous, de nous. Le bonheur démocratique, ce n’est pas de la magie. Ou alors c’est la magie de la responsabilité politique et de la conscience citoyenne.

PASCAL ROY1C’est pourquoi, la Haute Autorité pour la bonne gouvernance conduite par monsieur Seydou Diarra doit changer de direction si le Président Alassane OUATTARA attend des résultats escomptés. Monsieur Seydou Diarra n’a plus les énergies physiques et intellectuelles suffisantes pour mener une telle bataille.

Personne ne veut vivre dans une société où la règle de droit cède la place à la loi du plus fort, des plus nuls et à la corruption. Ce n’est pas la démocratie, c’est de la tyrannie, même si de temps en temps on y sème une élection ça et là. Il est temps que ce style de gouvernement disparaisse…, pour parodier OBAMA lors de son séjour de premier mandat au Ghana.

Le monde entier observe avec grande curiosité et beaucoup d’attention ce que sera ce second mandat de monsieur Alassane OUATTARA, mandat sensé se placer sous le sceau de l’IVOIRIEN NOUVEAU et de l’emploi des jeunes et des femmes. Ce qui ne pourra se réaliser sans un sursaut intransigeant, rigoureux et de haute responsabilité du Premier des Ivoiriens, le Président Alassane OUATTARA.

L’histoire est du côté de ces courageux Africains qui,  par leurs actions, leurs idées et leurs plumes, essaient de remettre l’Afrique sur le curseur des étendards de gouvernance, de développement, des valeurs et de démocratie. Le verdict de l’Histoire n’échappera à personne…! Ses décisions bouleverseront même les bunkers sanctuarisés des dictateurs les plus cyniques et avec eux, leurs sonneurs de cloches.

Allons vers une autre gouvernance pour faire l’Histoire…

Docteur Pascal ROY

Philosophe-Juriste-Politiste-Coach politique-Analyste des Institutions, expert des droits de l’Homme et des situations de crises-Médiateur dans les Organisations-Enseignantà l’Université-Consultant en RH-Écrivain-Chroniqueur

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