[Réconciliation nationale] Le dialogue politique de tous les défis en Côte d’Ivoire
Le dialogue politique qui doit ouvrir la voie à la réconciliation vraie en Côte d’Ivoire a démarré lundi 21 janvier 2019, en présence du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, des partis politiques et de la société civile, à Abidjan.
Les acteurs de la politique ivoirienne se sont réunis à la Primature ce matin pour ouvrir un cadre de dialogue politique entre le gouvernement et les partis politiques d’opposition, ainsi que les acteurs de la société civile.
La délégation gouvernementale était conduite par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Quant à l’opposition l’on pouvait noter, entre autres la présence d’Affi N’ Guessan pour l’Alliance des Forces démocratiques de Côte d’Ivoire (AFD), Maurice Kakou Guikahué, pour le compte du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et Armand Ouégnin, pour le compte de la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS).
Intervenant lors du Conseil des ministres du 9 janvier 2019 à Abidjan, le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, avait annoncé que les discussions avec l’opposition ivoirienne vont démarrer le 21 janvier 2019 dans le cadre de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) et la réconciliation en Côte d’Ivoire.
«Le gouvernement s’attellera à la mise en œuvre, au cours de cette année, des grandes orientations de votre message à la Nation. Je voudrais citer le démarrage du dialogue politique, en vue du réexamen de la composition de la Commission électorale indépendante», avait affirmé Amadou Gon Coulibaly.
Comme annoncé par le gouvernement, les discussions ont porté sur la question de la réforme de la commission électorale indépendante et de la réconciliation. Le Premier Ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à œuvrer pour le rassemblement et l’union des Ivoiriens en vue de consolider la paix et la stabilité du pays.
Aussi, pendant cette rencontre, les participants ont salué la décision du gouvernement d’ouvrir les discussions sur la question de la réforme de la Commission électorale indépendante.
Pour eux, la question de la CEI doit être traitée avec une délicatesse, afin de confronter les analyses et les propositions dûment argumentées des différents acteurs.
Georges Kouamé