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Réconciliation et cohésion sociale/L’ICTJ préoccupée par l’après ONUCI


Abidjan-27-10-16 (lepointsur.com) En vue de discuter des défis auxquels les institutions nationales de justice transitionnelle devront faire face après le retrait de l’ONUCI, l’ICTJ  a organisé une conférence dite de « Conférence d’Abidjan sur la justice transitionnelle »  le jeudi 27 octobre 2017 à Cocody-Angré en présence des représentants des institutions nationales de justice transitionnelle, les organisations des Nations Unies, la communauté diplomatique, les partenaires au développement, la société civile ivoirienne ainsi que des associations de victimes…

L'ensemble des partenaires ont effectué le déplacement pour prendre part à la conférence initiée par ICTJ. Ph. EKB

L’ensemble des partenaires ont effectué le déplacement pour prendre part à la conférence initiée par ICTJ. Ph. EKB

L’objectif de cette rencontre d’échange, examiner de manière critique les processus de justice transitionnelle en Côte d’Ivoire pour identifier les enjeux et les défis résiduels, et surtout permettre de connaître les futurs rôles et les responsabilités des différents intervenants. Ainsi, au cours de cette « conférence d’Abidjan sur la justice transitionnelle » qui sera meublée par plusieurs panels caresse le secret espoir, entre autres, de soutenir le gouvernement ivoirien pour la mise en œuvre des mécanismes de justice transitionnelle, spécialement, la réparation des préjudices de crises survenues, de communiquer sur les grandes conclusions du rapport final de la commission dialogue vérité et réconciliation (CDVR) en vue de tirer des enseignements pour soutenir la mise en œuvre réussie des processus de justice transitionnelle.

Au nom des Nations unies en Côte d’Ivoire, M Babacar Cissé a indiqué « il y a encore des défis à relever. Et pour cela, les partenaires seront toujours disponibles pour accompagner la Côte d’Ivoire ». Pour sa part, ouvrant la cérémonie,  la représentante de la ministre en charge des victimes de guerre, Mariatou Touré, Madame Yvonne G, a rappelé, « il reste à faire encore d’immenses efforts  pour aller à la réconciliation et à la cohésion sociale(…) la rencontre de ce jour est une plate-forme pour réfléchir sur l’après ONUCI en vue de pérenniser les acquis ». Dans son allocution, la directrice du programme adjointe de  ICTJ, Myriam Rocatello a souligné l’importance de la réparation des préjudices causés aux victimes dont elle pense qu’elles doivent être au-dessus des priorités.

L’ICTJ aide entre autres,  les sociétés confrontées aux violations massives des droits de l’homme pour promouvoir la responsabilité, rechercher la vérité, accorder des réparations et construire des institutions dignes de confiance…

EKB

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