Quels enfants allons-nous laisser à cette « terre d’Éburnie »?
Quel naufrage éducatif, l’image que nous sert une frange de nos jeunes en « terre d’Éburnie… ! Comment remédier à l’errance juvénile et aux méfaits sociaux qu’elle induit? Comment pourvoir à l’éducation des enfants des rues? Comment inciter les hommes épris d’une société harmonieuse à passer du « rêve de l’éducation » à l’éducation fondamentale et pratique?
‘’Il faut arrêter de faire comme si tout était « pour le mieux dans le meilleur des mondes » au sein de nos familles, nos écoles, collèges, lycées, universités, villages et villes. Ces lieux ne sont plus les sanctuaires dont on parlait autrefois. Bien au contraire, ils sont devenus les vitrines d’un mal-être sociétal « global », mal-être dont la jeunesse est en partie victime et en partie responsable.’’
Peut-être en commençant par revisiter le » b.a.-ba » de toute socialisation réussie: la liaison du bon sens et de la droite raison? Ce qui, malheureusement, semble faire défaut aux élucubrations pédagogisantes de ces dernières décennies où la prétention le dispute à l’abstraction.
Peut-être encore, en remettant de la confiance dans le système éducatif pour lui redonner de la crédibilité efficiente et de la force créatrice ?
Il nous faut éviter que la crise éducative se renforce de façon symptomatique, comme le creuset d’une crise sociétale robuste.
‘’Les prochaines échéances électorales doivent nous donner l’occasion de repenser notre système éducatif et notre contrat social, à travers des débats constructifs et des confrontations de projets de société modernes.’’
Il faut arrêter de faire comme si tout était « pour le mieux dans le meilleur des mondes » au sein de nos familles, nos écoles, collèges, lycées, universités, villages et villes. Ces lieux ne sont plus les sanctuaires dont on parlait autrefois. Bien au contraire, ils sont devenus les vitrines d’un mal-être sociétal « global », mal-être dont la jeunesse est en partie victime et en partie responsable.
Les prochaines échéances électorales doivent nous donner l’occasion de repenser notre système éducatif et notre contrat social, à travers des débats constructifs et des confrontations de projets de société modernes.
Au risque, sinon, de devoir nous demander à l’instar de Pierre Rhabi, non seulement quelle terre nous allons laisser à nos enfants, mais aussi « quels enfants nous allons laisser à cette terre »…
Par Docteur Pascal ROY (Philosophe-Juriste-Diplômé de Sciences Politiques)