Abidjan, 18-10-2024 (lepointsur.com) Quand Kessié a catapulté le ballon au fond des filets du Nigéria, le 11 février 2024, le public a explosé de joie, on a vu la joie débordante de Didier Drogba dans les tribunes. Kessié était seul, il a marqué, on a jubilé.

En 2012, on avait éclaté de joie quand Didier Drogba s’était défait du marquage de Boateng pour remuer les filets de Neuer.

Mais, depuis le mardi 15 octobre, la défaite des Éléphants rime avec le nom d’Agbadou qui n’a pas marqué le buteur adverse. Premier responsable de la défaite : Éric Bailly, deuxième : Agbadou pour son relâchement dans le marquage, chante-t-on sur les réseaux sociaux et dans les salons.

On dénonce la légèreté des défenseurs, on oublie le mérite, le savoir-faire et la prouesse de l’attaquant ou de l’adversaire. Le football rime vraiment avec chauvinisme : ce qu’on N’AIME PAS dans NOTRE camp, on apprécie chez L’ADVERSAIRE.

Pascal Kouassi

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