Ces jeunes artistes déterminés à promouvoir la culture ivoirienne.

CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 2-6-2017) Porté sur les fonts baptismaux, il y a seulement deux années, la compagnie de danse Mienmoh fait son bonhomme de chemin dans la promotion du riche patrimoine culturel de la Côte d’Ivoire.

A son actif, plusieurs prestations au plan national. Notamment dans des villes du pays dont Grand-Bassam, Moossou, Abidjan et bien d’autres localités. Toutes les danses de la Côte d’Ivoire profonde sont mises en évidence par cette troupe dont les artistes débordent d’énergie lors des  différentes répétitions et prestations.

Créée et dirigée par Lidjé Gouagnon Chantal, la compagnie Mienmoh  fait du Gbégbé, l’Adjoss, le Zagroby, le Ziblibity, du Bolo Super etc. Les chansons sont faites en Gouro, Baoulé, Bété, Sénoufo et en d’autres langues du pays. Loin de se décourager par les moyens qui ne sont pas toujours au rendez-vous, la quinzaine de jeunes  issus de toutes les régions de la Côte d’Ivoire n’entendent pas baisser les bras.

« Nous avons un problème de salle de répétition, mais aussi des problèmes de costumes. Nous voulons sauver nos traditions. Cela suppose qu’il faille avoir des tenues propres à nos traditions, et puis pouvoir acquérir des instruments de musique et de danses. C’est pourquoi nous voulons demander au ministère de la Culture de nous aider », plaide la directrice de cette compagnie,  Lidjé Gouagnon Chantal.

Evidemment, la compagnie veut mieux se faire connaître. C’est pourquoi Lidjé Gouagnon Chantal caresse l’espoir de faire des prestations pendant les évènements culturels du pays, notamment le concours Miss Côte d’Ivoire et bien d’autres évènements d’envergure. Mieux, selon la directrice, la compagnie ambitionne de porter haut l’image culturelle de la Côte d’Ivoire, à travers des voyages.

Idrissa Konaté

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