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[Programme littéraire régional] Les candidats ivoiriens instruits sur les techniques d’écriture du ‘’ Livre Contre les Maux de la cité, 2021 ‘’


Abidjan, le 20-09-2021 (lepointsur.com) A l’initiative de l’Association des Ecrivains Humanistes du Bénin, s’est tenu les 16 et 18 septembre 2021, à l’hôtel La Rose Blanche d’Abidjan, un atelier de formation sur les techniques d’écriture d’une nouvelle intitulée ‘’ Livre Contre les Maux de la cité, 2021 ‘’.

Les apprenants ont été durant deux jours  outillés pour affronter la phase suivante du programme  » Le Livre Contre les Maux de la Cité, 2021 » après leur sélection suite à un appel à textes. Ils sont au nombre de dix finalistes ivoiriens retenus par l’Association des Ecrivains Humanistes à l’issue de la phase de l’appel à textes.

« Après le Niger, le Bénin et le Togo, nous venons boucler par la Côte d’Ivoire comme nous l’exige le projet. Cet atelier a pour objectif d’aider les participants – candidats à s’approprier la thématique et le genre littéraire objet du concours, tout en apprenant de nouvelles techniques pour améliorer leurs premiers textes soumis », s’est exprimé, Sègnigbindé A. Camille, président de l’Association Ecrivains Humanistes du Bénin, structure organisatrice dudit atelier.

Toutefois, les participants ont suivi plusieurs communications sur différents sujets dont les violences faites aux filles et aux femmes dans le contexte ivoirien, le processus éditorial, les techniques d’écriture d’une nouvelle… Aussi, ont-ils pu bénéficier des partages d’expériences avec leurs ainés écrivains au nombre desquels, figurent en bonne place, l’écrivaine Sonia Kossonou et le très prolifique écrivain, acteur culturel et éditeur Samuel Dégni.

A l’endroit des participants, Samuel Dégni, n’a pas manqué de conseils techniques. « On n’écrit pas pour écrire. Quand vous écrivez, c’est pour apporter une plus-value à un sujet, un débat de société, scientifique ou politique en cours. Cela nécessite de la rigueur et du sérieux surtout à cause du thème objet de la présente initiative », a-t-il déclaré.

Exposant aux candidats, le tableau peu reluisant des violences faites aux filles et aux femmes en Côte d’Ivoire, les initiatives institutionnelles, les outils juridiques, l’écrivaine Kossonou Sonia les exhorte à s’impliquer réellement dans la lutte à travers leurs plumes.

Pour Sarah Kitoko, l’atelier est vraiment opportun. « Au départ, j’ai mis mon texte en compétition pour évaluer mon niveau. Mais avec l’atelier, je viens de remarquer que j’avais beaucoup à apprendre et que mon texte est vraiment à restructurer. L’atelier est donc opportun car il va me permettre de retravailler mon texte et augmenter mes chances de remporter cette compétition », fait état cette participante à l’atelier.

Notons que l’initiative  » Le Livre Contre les Maux de la Cité », qui est à sa 6e édition cette année et qui prend en compte quatre pays dont le Bénin, le Niger, le Togo et la Côte d’Ivoire, a été rendue possible grâce aux soutiens du Bureau de la Coopération Suisse au Bénin, Le Littéraire Togo, les Editions Encres Universelles, Les Editions Savanes du Continent…

Médard KOFFI

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