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Procès Simone Gbagbo : Une organisation de défense des Droits de l’Homme exige le transfèrement de l’ex-Première-dame à la Haye #CPI


CIV-lepointsur.com (Abidjan, le 11-4-2016) Compte à rebours sur la question du transfèrement  de Simone Ehivet Gbagbo devant la Cour pénale internationale(CPI), pourrait-on dire, sans risque de se tromper, eu égard à un communiqué d’Amnesty international rendu public le lundi 9 mai 2016. L’organisation de défense des Droits de l’Homme a profité du procès aux assises de l’épouse de Laurent Gbagbo pour exiger son transfèrement à La Haye.

Là-dessus, Amnesty a été catégorique, invitant dans la foulée, les autorités ivoiriennes à reconsidérer leur refus d’accéder à la demande de la Cour pénale internationale (CPI) de transférer l’ex-député d’Abobo, aux fins de répondre aux graves accusations de crimes contre l’humanité qui pèsent sur elle. Bien entendu, ce communiqué demande que la Côte d’Ivoire remette sans délai  Simone Gbagbo à la Cpi. Le faisant, elle ferait alors savoir au reste du monde sa détermination  à rendre la justice aux victimes de tous les crimes survenus.

Puis,  Amnesty international de rappeler que Simone Gbagbo est inculpée par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité. Il s’agit entre autres, de meurtre, viol, persécution et d’actes inhumains. A cet effet, un mandat d’arrêt a été émis contre elle le 22 février 2012. Mandat auquel le gouvernement ivoirien n’a pas donné de suite favorable. Mieux, lors d’une rencontre avec des victimes, le Président Ouattara a indiqué qu’il n’y aura plus de transfèrement de prisonniers à la Cour pénale internationale.

Il n’en fallait pas plus pour qu’il soit taxé de celui qui s’oppose à la manifestation de la vérité. D’autant que par ce refus, Alassane Ouattara donne ainsi la possibilité aux nombreux éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire impliqués dans cette affaire, de ne pas avoir à comparaître devant la Cpi.

Idrissa Konaté

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