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Le procès de l’assassinat du général Guéi reporté au 19 par le Tribunal militaire d’Abidjan


Le général Robert Guéi, assassiné dans des conditions encore non élucidées, en septembre 2002.Ph.Dr

Le général Robert Guéi, assassiné dans des conditions encore non élucidées, en septembre 2002.Ph.Dr

Abidjan, 10-11-15 (lepointsur.com)-Alors la presse a fait le déplacement au Tribunal militaire d’Abidjan, mardi matin quant à la reprise du procès procès de l’assassinat du général Robert Gueï qu’elle a appris que ledit procès n’a pas eu lieu.

Selon une source proche du Tribunal militaire, il a été reporté au 19 novembre 2015. Elle a justifié le report de l’audience par la reconstitution des faits qui a eu lieu ce même jour où le corps de l’ex-chef d’Etat a été découvert le 19 septembre 2002, à la Corniche.

Kpan Charles

Abidjan, 8-11-15 (lepointsur.com)-Le tribunal militaire d’Abidjan a annoncé récemment la reprise du procès de l’assassinat du général Robert Guéi, tué  dans des conditions non encore élucidées le 19  septembre 2002 à Abidjan. Ce sera assurément l’occasion  pour le procureur militaire Ange Kessy et ses collaborateurs de faire définitivement la lumière sur cet assassinat qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive.

Durant l’instruction judicaire qui a duré plusieurs années, les noms de certains officiers, proches du régime de Laurent Gbagbo ont été nommément cités. Il s’agit du général Dogbo Blé et du Commandant Séka  Séka Anselme. Il est reproché à ces deux officiers d’avoir planifié l’assassinat de celui qui a été accusé d’être le cerveau  du coup d’Etat militaire qui s’est mué en rébellion armée le 19 septembre 2002.

Pour rappel, au cours de ces évènements malheureux, précisément aux premières heures, le parti de Laurent Gbagbo, alors au pouvoir avait ouvertement accusé le général Robert Guéi d’être l’instigateur de ce coup de force militaire. Toute chose qui a conduit certains proches du régime à planifier son assassinat le 19 septembre 2002. Son corps a été retrouvé dans les environs de la Pisam, sis à Cocody. Jusqu’à ce jour, en dépit de certaines révélations et l’instruction judiciaire ouverte et  qui a indexé les deux officiers susmentionnés, ses assassins courent toujours.

Sa famille biologique et politique, ainsi que toutes ses connaissances et l’ensemble des Ivoiriens épris de paix et de justice ont bon espoir que la réouverture de l’instruction judiciaire fera enfin la lumière sur cette affaire qui est considérée comme l’une des parenthèses malheureuses des deux décennies de  la crise militaro-politique qu’a connue la Côte d’Ivoire.

EKB

 

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